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La génétique accentuerait les risques d'hypertension artérielle
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Les chercheurs ont réalisé une étude sur 155 Polonais et ont constaté que les 51 hommes, qui possédaient une mutation génétique sur le chromosome Y (chromosome déterminant le sexe masculin), souffraient d'hypertension, avec une tension artérielle de 145/90. La pression systolique était supérieure de dix points et la pression diastolique était supérieure de cinq points chez les hommes normaux. La tension artérielle mesure la pression exercée par le sang sur les parois des artères de deux façons, immédiatement après la contraction du coeur (pression systolique) ou lors du repos du coeur entre deux battements (pression diastolique). C'est pour cette raison que la tension artérielle est exprimée à l'aide de deux chiffres. Plus la circulation du sang dans vos artères est difficile, plus votre tension artérielle est élevée. L'hypertension artérielle est une tension artérielle supérieure à 140/90. Fadi Charchar, chercheur à l'Université de Glasgow, et ses collègues de l'École de médecine de Silésie, en Pologne, ont présenté les résultats des travaux lors d'une conférence de l'Association américaine de cardiologie, le 23 septembre, à Chicago. Un Canadien sur cinq souffre d'hypertension artérielle. Ces personnes sont plus sujettes aux infarctus et aux accidents vasculaires cérébraux. On ne connaît pas bien les causes de l'hypertension artérielle. Au nombre des facteurs de risque figurent des antécédents familiaux d'hypertension artérielle, l'obésité, l'âge; l'origine, une alimentation trop salée, la cigarette, une consommation excessive d'alcool, le manque d'exercice physique, le stress. De 20 à 34 ans, les hommes présentent plus de deux fois plus de risques d'hypertension artérielle que les femmes. Cette disparité existe jusqu'à 55 ans, âge où survient la ménopause. Les femmes perdent alors leurs protections hormonales contre les maladies cardio-vasculaires. Selon le président de l'Association américaine de cardiologie, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de pouvoir mettre au point des traitements médicamenteux ou des thérapies géniques.
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