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Le froid conserve, mais pourquoi ?
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Les scientifiques savent que les animaux à sang froid, vivant dans un milieu froid, comme les vers, les mouches et les poissons, ont une durée de vie plus longue mais des chercheurs de l’Université du Michigan, dirigés par les Professeurs Shawn Xu et Bernard W. Agranoff, ont voulu comprendre pourquoi.
La raison fondamentale de ce phénomène serait à chercher dans la génétique. Ces chercheurs viennent en effet d’identifier le programme génétique qui favorise la longévité des ascaris (C. elegans, une race de vers) dans des environnements froids. Mais ce qui est plus surprenant, c'est que ce mécanisme génétique est également à l'oeuvre chez les mammifères et chez l'homme.
Les scientifiques ont longtemps pensé que les animaux vivent plus longtemps dans des environnements froids à cause du ralentissement du métabolisme et des réactions biochimiques. Mais ces travaux ont montré que cette seule cause ne suffit pas à expliquer la longévité accrue de ces animaux.
Les chercheurs ont en effet découvert que l'air froid active un récepteur, le canal TRPA1, dans les cellules nerveuses et adipeuses, qui transmet le calcium aux cellules. Cette signalisation active finalement le gène DAF-16/FOXO, impliqué dans la croissance cellulaire et associé à la longévité. Ces recherches ont pu montrer que des vers privés de TRPA1 ont une durée de vie plus courte à basse température.
La découverte de ce mécanisme impliquant le canal TRPA1 et le gène DAF-16/FOXO ouvre une voie nouvelle et intéressante pour essayer de ralentir le vieillissement chez l'homme.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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