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Une forme désactivée du virus du sida pour combattre la leucémie
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Un traitement expérimental mis au point par des chercheurs de l'hôpital de Philadelphie et utilisant une forme désactivée du virus de Sida a permis de sauver une jeune Américaine de 7 ans, Emily Whitehead, atteinte depuis deux ans d'une leucémie lymphoblastique aiguë résistante à la chimiothérapie. L'enfant connaît une rémission complète depuis sept mois et ne présente plus aucune trace de la maladie.
Cette thérapie, baptisée CTL019, utilise un variant désactivé du virus HIV pour modifier génétiquement le système immunitaire des patients de façon à ce que les cellules, ainsi reprogrammées (lymphocytes T, ou cellules T), détruisent les cellules cancéreuses.
Les chercheurs ont donc modifié les lymphocytes T en leur ajoutant un nouveau gène produisant une protéine qui les conduit à attaquer les cellules malignes. C'est pour acheminer ce gène à l'intérieur des cellules T, que les chercheurs ont utilisé comme "vecteur" de transport un virus modifié et issu du VIH.
Mais comme le précise le docteur Stephan Grupp, "Les éléments du VIH qui peuvent provoquer une maladie sont retirés de ce virus-vecteur".
Sur les douze patients ayant bénéficié de ce traitement de pointe, neuf ont bien réagi au traitement qui entraîne cependant des effets secondaires importants.
Le Docteur Carl June, qui dirige ces recherches à l’université de Pennsylvanie, pense que ce type de traitement pourra, à terme, remplacer les greffes de moelle osseuse, intervention lourde et risquée pour le patient.
Cette nouvelle approche thérapeutique prometteuse pourrait par ailleurs être étendue et expérimentée sur de nombreux types de cancers : sein, prostate et pancréas notamment.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
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