Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Les fluoroquinolones pourraient augmenter le risque d’anévrisme de l’aorte…
- Tweeter
-
-
1 avis :
Parmi les antibiotiques, la famille des fluoroquinolones est l'une des plus utilisées dans le monde, mais ce type d'antibiotique n'est pas dénué d'effets secondaires, comme le risque de tendinite. Des chercheurs suédois de l'Institut Karolinska de Stockholm, dirigés par Björn Pasternak, se sont intéressés aux liens éventuels entre les traitements oraux par fluoroquinolones et le risque d’anévrisme aortique.
Cette équipe a étudié plus de 360 000 prescriptions de fluoroquinolones établies pour des adultes de plus de 50 ans, entre juillet 2006 et décembre 2013 en Suède. Ils ont comparé les données de ces patients, recueillies pendant 60 jours après le début du traitement, avec celles du même nombre d’individus ayant les mêmes caractéristiques (âge, antécédents, critères socio-démographiques, etc.), mais traités par amoxicilline.
Cette vaste analyse a permis de montrer que la prise de fluoroquinolones est associée à une augmentation de 66 % du risque d’anévrisme ou de dissection aortique au cours des 60 jours suivant le début du traitement. Sur la population étudiée, cette augmentation du risque correspond à 82 cas supplémentaires pour un million de traitements. Les fluoroquinolones ont la particularité de dégrader le collagène et d’autres composants structurels de la matrice extracellulaire et réduisent la production de collagène. Ce mécanisme pourrait expliquer cette association si elle était confirmée par d'autres travaux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La culture de tissus sur puce révolutionne la médecine
La technologie des tissus sur puce en mesure d’accélérer le développement de médicaments et de réduire le recours aux essais sur animaux évolue à grande vitesse. Aux États-Unis, un projet ambitieux ...
Vers un vaccin contre l'hépatite C
70 millions de personnes sont porteuses du virus de l’hépatite C à travers le monde, dont les trois quarts développent des infections chroniques qui peuvent durer des années et provoquer une ...
Cancer du foie : un bruit spécifique comme nouvelle arme thérapeutique
Une équipe de cancérologues de l'Université du Michigan a développé une technique sonore non invasive basée sur des ondes ultrasonores pour détruire de manière ultra ciblée et mécaniquement des ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 344
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :