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La fluctuation du taux de cholestérol augmenterait les risques d'Alzheimer
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La plupart des raisons pour lesquelles nous souffrons de troubles cognitifs comme la maladie d'Alzheimer sont dues à des facteurs que nous ne pouvons pas contrôler, comme les gènes dont nous héritons. Mais il y a également des facteurs de risque sur lesquels on peut intervenir comme la régularité du sommeil par exemple, ou le soin des gencives. Et selon les scientifiques australiens, qui viennent de publier une nouvelle étude sur le sujet, de simples contrôles réguliers du cholestérol pourraient aider à prédire la démence jusqu'à 6 ans avant un diagnostic.
Après avoir suivi près de 10 000 personnes âgées de plus de 70 ans, les chercheurs ont en effet découvert que celles qui avaient un taux de cholestérol qui restait stable avait une probabilité “significativement” plus faible de recevoir un diagnostic ou de présenter des signes de déclin cognitif. Ils suggèrent donc de repérer les patients qui présentent des taux de cholestérol fluctuants, afin d'être traités plus tôt. Au cours d'une période de suivi de 6 ans, les scientifiques ont constaté que 509 personnes avaient développé une démence et que 1760 autres avaient développé un déclin cognitif sans démence. En outre, les personnes présentant les plus grandes fluctuations de cholestérol étaient 60 % plus susceptibles de recevoir un diagnostic de démence.
« Les personnes âgées dont le taux de cholestérol fluctue, sans rapport avec le fait qu'elles prennent ou non des médicaments hypolipémiants (comme les statines), pourraient nécessiter une surveillance plus étroite et des interventions préventives » souligne le Professeur Zhen Zhou de l'Université de Brisbane, en Australie, et auteur principal de l'étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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