Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Les femmes vivraient plus vieilles que les hommes grâce à leur système immunitaire
- Tweeter
-
-
0 avis :
Bien que cet écart ait tendance à se réduire depuis une cinquantaine d'années, l'espérance de vie à la naissance des femmes reste sensiblement plus importante que celle des hommes. En France, les femmes ont en effet une espérance de vie plus longue de 6,7 ans que les hommes.
Selon une étude japonaise dirigée par le professeur Katsuiku Hirokawa, du Tokyo Medical & Dental Laboratory Open University, l'une des raisons expliquant cet écart résiderait dans le système immunitaire des femmes qui resterait globalement plus longtemps performant que celui des hommes.
Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont procédé à des analyses de sang sur des volontaires âgés de 20 à 90 ans et composés à part égale de femmes et d'hommes.
Les chercheurs ont alors observé que le nombre total de globules blancs diminuait globalement avec l'âge mais que le nombre de lymphocytes, s'il diminuait chez les hommes, augmentait chez les femmes.
Selon cette étude, ce moindre vieillissement du système immunitaire des femmes s'expliquerait notamment pour des raisons hormonales : les femmes produisent plus d'œstrogènes, ce qui semble les protéger contre les maladies cardiovasculaires jusqu'à la ménopause.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Détruire les tumeurs du sein par le froid
Traiter le cancer du sein par le froid, c’est ce que propose une nouvelle étude du Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York présentée lors du congrès annuel de la Society of Interventional ...
Neuroblastome : vers un médicament ciblant les modifications de l’ARN
Le neuroblastome est un cancer à haut risque qui concerne 75 jeunes chaque année en France. Il est caractérisé par le développement de cellules nerveuses en dehors du cerveau. « Le pronostic est ...
Maladie d’Alzheimer : réduire le gène APOE4 au silence...
Cette étude des chercheurs des Gladstone Institutes (San Francisco) centrée sur le plus grand facteur de risque génétique de la maladie d’Alzheimer, la variante du gène ApoE4, révèle une toute ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 121
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :