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Une exposition prolongée au bruit augmente les risques de maladie d'Alzheimer
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Des chercheurs américains des universités de Boston et du Michigan ont montré que le fait de vivre dans une zone bruyante conduit à augmenter les risques de développer Alzheimer sur le long terme. Cette forme de démence peut être causée par de nombreux facteurs et le bruit vient s’ajouter à la liste. « La maladie d’Alzheimer est multi-factorielle : elle est la conséquence d’une combinaison complexe de différents facteurs : âge, terrain génétique et facteurs environnementaux », précise la Fondation pour la Recherche médicale.
Les chercheurs ont étudié les données relatives à 5 277 participants, tous âgés de 65 ans et plus et vivant dans la partie sud de Chicago dans le cadre du Chicago Health and Aging Project. Ils ont étudié leur exposition au bruit et ont constaté qu’une augmentation sonore de seulement 10 décibels, une différence minime qui est celle qui existe entre respirer et chuchoter, accroît de 30 % le risque d’être atteint de maladie d’Alzheimer. Mais cela n’est pas tout puisque ce bruit supplémentaire augmente de 36 % les troubles cognitifs légers, tels que ceux touchant la mémoire et les capacités de réflexion.
Cette découverte permet d’imaginer des moyens de réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. « Des niveaux de bruit plus élevés peuvent avoir un impact sur les capacités cognitives des personnes âgées et empêcher le cerveau de fonctionner correctement », a poursuivi Sara Adar, auteure de l’étude. « Il existe une opportunité de santé publique car il existe un moyen humain de réduire cette exposition aux bruits ».
Ces résultats s’ajoutent aux découvertes passées sur l’influence de l’environnement sur la santé. « Cette étude s’ajoute à des preuves croissantes suggérant que l’environnement dans lequel nous vivons pourrait avoir un impact sur notre risque de démence », conclut le Docteur Byron de la faculté de médecine de l’Université d’Exeter.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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