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Une étude confirme l'impact positif du télétravail pour l'environnement

Travailler à distance serait source d'économies d'énergie significatives, selon la Consumer Electronic Association (CEA), qui regroupe les principales entreprises de l'électronique américaines. Dans une étude qu'elle vient de publier, elle affirme que le travail à distance assisté par les nouvelles technologies permettrait d'économiser de 9 à 14 milliards de kilowatts-heure (kWh) d'électricité par an, soit l'équivalent de la consommation d'un million de foyers américains.

Autre point positif, selon la CEA, 3,9 millions de télétravailleurs américains - travaillant au moins un jour par semaine à leur domicile au lieu de se déplacer - économisent 3,2 milliards de litres d'essence par an. Ce qui se traduit par 14 millions de tonnes de CO² de moins dans l'atmosphère, un impact correspondant à celui de 2 millions de voitures sur les routes. De même, télécharger une vidéo au lieu de se rendre dans un vidéoclub éviterait le rejet de 1,9 kg de CO². Des résultats à pondérer, puisque pour leur étude, les auteurs se sont appuyés sur des normes américaines, tablant sur un trajet de 10 km pour se rendre au vidéoclub, ce qui reste assez éloigné des références françaises.

Côté achats physiques, celui d'un livre ou d'un ordinateur sur internet plutôt que dans un magasin est en revanche jugé neutre. Le rapport sur l'impact environnemental du télétravail et du télécommerce a été commandé par la CEA. Pour son président, Gary Shapiro, une augmentation du télétravail permettrait de réduire les émissions de CO² et de limiter la consommation d'énergie. Des pistes intéressantes, à l'heure où les États-Unis cherchent à réduire leur dépendance aux énergies fossiles.

La CEA regroupe deux mille entreprises d'électronique grand public. Autant dire que la commande de ce type d'étude est naturellement intéressée, mais l'organisme rappelle que les industriels ne peuvent plus ignorer le volet environnemental de leurs activités. En France, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) participe au groupement.

Ce dernier est convaincu que « les technologies de l'information et de la communication (TIC) ouvrent de nouvelles perspectives en matière de lutte contre le changement climatique, d'efficacité énergétique, de démocratie participative, de gestion des territoires ». TIC21 souligne que la vidéoconférence et le télétravail peuvent diminuer les impacts environnementaux des activités humaines. Indirectement, les TIC permettent aussi de simuler, d'analyser et de mieux comprendre les gaspillages : « Le succès de Londres sur la circulation routière est clairement lié à une utilisation très intelligente des technologies de l'information. »

Rapport sur l'impact positif du télétravail et du e-commerce en matière d'environnement

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