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Les Etats-Unis misent gros sur la cyber-physique
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Une nouvelle discipline est en train de voir le jour : la cyber-physique. Une équipe de chercheurs en sciences informatiques issus de l'Université de Californie (UCLA) ont reçu une subvention de neuf cent mille dollars de la NSF afin d'étudier la conception de logiciels de systèmes cyber-physiques (CPS), c'est-à-dire de systèmes informatiques qui interagissent avec les processus physiques. La NSF a identifié les CPS comme l'une de leurs priorités. Les chercheurs participant au projet se donnent trois ans pour établir les principes fondamentaux et appliqués présidant à la conception de tels systèmes.
Il peut s'agir de réseaux de capteurs qui enregistrent certains aspects de l'environnement pour les envoyer à une node centrale. Mais aussi de systèmes automobiles indépendants, de pilotage automatique, de contrôle médical ou d'autres types de monitoring.
Rajesh Gupta, un enseignant à l'UCSD explique que ses collègues et lui vont travailler dans diverses directions pour circonscrire leur champ d'étude comme une discipline à part entière. Ils vont notamment plancher sur la programmation de logiciels CPS capables de saisir des informations sur le monde physique et de les reconfigurer en données informatiques. Autre programme d'étude : le développement de modules logiciels qui interagissent indirectement les uns par rapport aux autres par l'intermédiaire du monde physique. "En sciences informatiques, les données sont relativement limitées. En physique, à l'inverse, ce qui peut être observé est très divers. "En plus du rôle qu'y joue la logique, un CPS doit donc être capable de prendre en compte le monde réel. "La façon dont on administre la preuve est différente selon qu'il s'agit de sciences formelles ou physiques."
"La conception de CPS doit donc conjuguer la rigueur mathématique et l'observation empirique". Rajesh Gupta précise que que les CPS ne sont pas réductibles à des systèmes informatiques traditionnels qui seraient simplement reliés au monde réel. Ces logiciels, leurs algorithmes, la logique et les théories qui les sous-tendent doivent être totalement reconfigurés en fonction du monde physique.
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