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Entreprises : vers le zéro papier

Pour réduire l'utilisation du papier, Esker propose à ses clients de remplacer leur processus de traitement des factures, par exemple, par un processus dématérialisé et informatique. La société lyonnaise a un logiciel, DeliveryWare, qui peut prendre en main les opérations dès la réception des commandes, qu'elles arrivent par fax, mail..., et les gère ensuite jusqu'à l'envoi éventuel du recommandé pour récupérer un paiement qui tarde. “Utiliser du papier et le manipuler, traiter et saisir des informations coûte de l'argent, et du temps et comporte un risque d'erreur, observe Emmanuel Olivier, Dg de la société. La solution que nous proposons aux entreprises est personnalisée et les clients ont le choix : soit on leur installe le logiciel, soit ils utilisent notre plate-forme.

Reste que la facture électronique, si elle a obtenu une reconnaissance juridique, n'est pas franchement entrée dans les moeurs. “Quand la dématérialisation n'est pas à l'ordre du jour, nous proposons une autre solution papier”, explique Emmanuel Olivier. Ainsi, en “sortie” de DeliveryWare, les informations peuvent être récupérées et couchées sur papier. Pour intervenir à ce stade aussi, Esker s'est équipée pour industrialiser impression, mise sous pli et envoi des courriers. Ainsi, sept millions de pages ont été traitées sur les neuf premiers mois de l'année et 250 000 pages sont imprimées par mois. “Nous voulons réduire l'utilisation du papier, pas le supprimer : ce n'est pas réaliste.”Et Emmanuel Olivier fait les comptes : “Si le projet de notre client consiste à remplacer un courrier physique par un e-mail, il économise 53 centimes de timbre et 10/15 centimes de papier, encre, imprimante, temps... S'il préfère externaliser la seule fabrication, il paie le timbre mais économise 30 % sur ces fameux 10/15 centimes. Dans le cas d'envois de recommandés, on réduit les coûts de 50 %. Pour un service de recouvrement de créances, l'impact peut être très fort...” Et il semble que les entreprises clientes soient intéressées tant par le bénéfice apporté en productivité que par la réduction de la marge d'erreur. “L'un de nos clients devait livrer, sur les chantiers, des tuiles aux artisans qui les lui commandaient, généralement, par téléphone. Le process générait tellement d'erreurs que, dans 2 % des cas, il était obligé de reprendre la commande et de la relivrer, raconte Emmanuel Olivier. Avec un serveur qui, une fois la commande enregistrée, demande à l'artisan de la confirmer, notre client est passé à 0,2 % de marge d'erreur”.

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