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En reprogrammant des lymphocytes, des chercheurs ouvrent une nouvelle voie en immunologie
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C'est peut-être l'un des dogmes de la biologie qui serait remis en cause par cette étude. Les recherches effectuées à l’université américaine de science et de la santé de l’Etat d’Oregon viennent en effet de montrer que le comportement spécifique des différents groupes de lymphocytes T n'est pas déterminé une fois pour toutes et peut être modifié.
Selon le cadre théorique actuel en immunologie, les lymphocytes T CD8+ reconnaissent les protéines apparentées au complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe I et les lymphocytes T CD4+ reconnaissent, pour leur part, les protéines spécifiques d’histocompatibilité de classe II.
Mais ces chercheurs, en modifiant un vecteur issu du cytomégalovirus, sont parvenus à "contraindre" les lymphocytes T CD8+ à s’intéresser au CMH de classe II, ce qui était considéré comme impossible jusqu'à présent.
Cette "rééducation" des lymphocytes pourrait ouvrir la voie à de nouveaux types de vaccins contre les rétrovirus et permet notamment d'envisager la mise au point de nouveaux vaccins qui seraient efficaces contre certains types de virus, jusqu'à présent hors d'atteinte d'une stratégie vaccinale.
Ces travaux démontrent qu'il est possible de produire un nouveau type de lymphocytes T, capables de mettre fin à l'impuissance du système immunitaire naturel vis-à-vis des rétrovirus. Ces recherches permettent également d'envisager le développement d'un vaccin préventif efficace contre le virus du Sida.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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