Recherche
- Recherche & Innovation, Technologies, Transports
- Transports aérien
EADS prépare un avion hypersonique pour 2050
- Tweeter
-
-
0 avis :
Rallier Paris à Tokyo en 2h30. Ce sera peut-être possible aux alentours de 2050. EADS, la maison mère d'Airbus, a lancé des études pour développer un prototype qui ressemble physiquement au Concorde dont les derniers vols commerciaux se sont arrêtés en 2003. La motorisation de cet avion du futur destiné aux voyages d'affaires avec une capacité de 50 à 100 sièges, permettrait tout à la fois de voler à très grande vitesse tout en étant écologique puisque son objectif est zéro émission polluante. Le premier vol expérimental de cette "avion-fusée pourrait intervenir d'ici 2020, c'est à dire plus de 50 ans aprés le premier vol du "Concorde".
Le projet a été baptisé ZEHST dans le cadre d'un partenariat associant EADS, l'ONERA, le laboratoire de recherche aérospatial français ainsi que le Japon. Une étude de faisabilité, financée par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et son homologue nippone, a été lancée. Elle s'appuie sur les premiers résultats des recherches menées par Astrium, la filiale spatiale du géant européen de l'aéronautique, dans le cadre de son programme d'appareil sub-orbital, le Space plane.
L'originalité de cet appareil réside dans l'utilisation alternative de trois types de propulsion qu'il utilisera pendant les différentes phases du vol : du décollage jusqu'à 5000 mètres d'altitude, c'est un turbo-jet qui propulsera l'avion mais celui-ci utilisera des biocarburants de 3e génération développés à partir de la culture d'algues. Lors de la montée en altitude, au-delà de 20.000 mètres à 0,8 mach, l'appareil utilisera des moteurs cryogéniques comme ceux du lanceur Ariane, alimentés par de l'hydrogène. Puis pour le passage à sa très grande vitesse de croisière (mach 4) et à une très haute altitude (32.000 mètres), ZEHST utilisera des moteurs appelés Ramjets (qui équipent aujourd'hui aux missiles de croisière). Pour l'atterrissage, le pilote coupe les moteurs et amorce sa descente en planeur, avant de se poser en remettant les moteurs classiques de l'appareil.
Ces moteurs fonctionnent à l'hydrogène et l'oxygène. Ils sont donc "totalement propres et ne dégagent que de la vapeur d'eau", souligne Jean Botti, responsable de l'innovation" chez EADS.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Aviation propre : associer pile à combustible et turbopropulseur
À seulement 24 et 25 ans, les deux étudiants Joseph Risson et Paul de Goÿs se sont lancés dans un projet de propulsion décarbonée. Proposant d’allier pile à combustible et turbopropulseur, ils ...
Le réacteur sans carénage de Safran promet une rupture technologique pour l'aviation
L'innovation de rupture envisagée par Safran il y a plus de deux ans prend corps. Le motoriste français a débuté les premières campagnes d’essais en soufflerie dans le cadre de son programme de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 399
- Publié dans : Transports aérien
- Partager :
Delmotte Didier
19/05/2013Didier Delmotte, citoyen français, ancien président fondateur et propriétaire de la Compagnie Air Littoral, actuellement à la retraite et inventeur indépendant, via un cabinet spécialisé à Genève vient de déposer un brevet en Suisse avec extension internationale, et ce après en avoir obtenu l’autorisation par la Direction Générale de l’Armement (DGA) du Ministère de la Défense en France. Il s’agit d’un “fuselage volant” dont l’une des nombreuses applications est un dirigeable à la fois aérostat et avion nommé “aérostat-plane”. Son aérodynamisme est tel qu’il pourra voler avec ou sans hélium en fonction de la puissance installée. Selon les modèles et les puissances installées, les capacités de charge seront de 100 à 300 tonnes et plus sur 1.800 km à 24.000 km à des vitesses allant de 100 à 300 kts (185 à 555 km/h). Didier Delmotte précise que les dirigeables en question n’ont pas encore volé et sont au stade de projets. didier.delmotte2@orange.fr