Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
La douleur chronique modifie la structure de notre ADN
- Tweeter
-
-
0 avis :
Dans les pays développés, on estime qu'au moins 15 % de la population souffrent de douleurs chroniques, sous une forme ou une autre. Des chercheurs américains ont essayé de comprendre pourquoi il arrivait fréquemment que l'organisme continue à percevoir la douleur, alors que la lésion initiale était guérie.
Selon ces scientifiques de l'université McGill, la douleur chronique provoquerait des changements épigénétiques dans le cerveau, ce qui expliquerait pourquoi l'organisme conserve définitivement le "souvenir" de la blessure.
Les chercheurs ont révélé l'existence d'un mécanisme qui intègre le souvenir d'une blessure directement dans l'ADN de notre cerveau en utilisant un mécanisme biochimique chiffre appelé méthylation de l'ADN.
La méthylation se traduit par l'ajout de groupements méthyles - des composés simples constitués de carbone et d'hydrogène - à l'ADN qui modifient la structure des gènes.
"Nous savons que les modifications épigénétiques peuvent être réversibles", souligne le professeur Szyf qui ajoute : "nos travaux montrent qu'il est envisageable de mieux traiter la douleur chronique en utilisant des médicaments ou des thérapies comportementales qui renversent les modifications épigénétiques entretenant la perception de la douleur".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Maladie d’Alzheimer : comment le stress cellulaire active la neurodégénérescence
Des recherches de l’Advanced Science Research Center (CUNY ASRC), aux Etats-Unis, ont montré que le stress cellulaire dans le cerveau est capable d'activer un mécanisme déclencheur de ...

Une nouvelle approche biologique convertit les cellules cancéreuses en cellules normales
Des chercheurs Sud-Coréens du KAIST (L'Institut supérieur coréen des sciences et technologie), dirigés par le professeur Kwang-Hyun Cho du Département de biotechnologie et d'ingénierie cérébrale, ...

Les œstrogènes favoriseraient la consommation excessive d'alcool chez les femmes
Selon une étude de l'Ecole de Médecine Weil Cornell, dirigée par le Docteur Kristen Pleil, la consommation excessive d’alcool chez les femmes pourrait être liée aux œstrogènes, une hormone féminine ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 1459
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :