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Dormir moins de 6 heures par nuit augmenterait le risque de démence chez les plus de 50 ans

Une étude réalisée sur près de 8 000 adultes britanniques par des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Paris, en collaboration avec l’University College de Londres, vient de montrer que le fait de dormir moins de six heures par nuit entre 50 et 70 ans pourrait provoquer « un risque accru de démence ». Selon ces recherches, ce risque augmente de 20 à 40 % chez les petits dormeurs, par rapport à ceux qui ont des nuits « normales » de 7 heures.

Toutefois, « les résultats ne permettent pas d’établir une relation de cause à effet », souligne Séverine Sabia, chercheuse à l’Inserm, qui a dirigé ces travaux. Les scientifiques ont également observé un risque accru de démence de 30 % chez les personnes âgées de 50 à 70 ans qui avaient systématiquement une courte durée de sommeil, indépendamment de leurs éventuels problèmes de santé cardiovasculaire, métabolique ou mentale (dépression) qui constituent des facteurs de risque de démence.

Près de dix millions de nouveaux cas de démence, dont la maladie d’Alzheimer, sont dénombrés chaque année dans le monde, selon l’OMS. Le sommeil est fréquemment altéré chez les patients qui en sont atteints. Cependant, de plus en plus de données de recherche suggèrent que les habitudes de sommeil, avant l’apparition de la démence, sont aussi susceptibles de contribuer au développement de la maladie. « Le sommeil en milieu de vie pourrait jouer un rôle pour la santé du cerveau, ce qui confirme l’importance d’une bonne hygiène du sommeil pour la santé ».

Des recherches futures pourraient être en mesure de déterminer si l’amélioration des habitudes de sommeil peut aider à prévenir la démence, note de son côté « Nature ». En attendant, « ne pas fumer, boire avec modération, rester actif mentalement et physiquement, avoir une alimentation équilibrée et contrôler ses niveaux de cholestérol et de tension artérielle peuvent aider à garder notre cerveau en bonne santé à mesure que nous vieillissons », conclut la Docteure Sara Imarisio, de l’Alzheimer’s Research Trust.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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