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Dormir une heure de plus par nuit réduirait le risque cardiovasculaire
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Dormir une heure de plus par nuit réduirait le risque de calcification des artères (artériosclérose), un des premiers symptômes des maladies cardiovasculaires, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Environ 12 % des 495 participants à cette étude, des volontaires en bonne santé âgés d'une quarantaine d'années, ont commencé à être victimes d'une calcification de leurs artères, entrainant notamment une réduction de leur élasticité, au cours d'une période de suivi de cinq ans.
Des artères calcifiées ont été découvertes chez 27 % des participants dormant moins de cinq heures par nuit. Ce taux est tombé à 11 % chez ceux ayant des nuits de sommeil de cinq à sept heures. Pour les participants dormant plus de sept heures, seulement 6 % ont subi une calcification de leurs artères, selon les résultats publiés récemment.
Le gain d'une heure supplémentaire de sommeil équivaut à une baisse de la tension systolique (le chiffre le plus élevé de la tension artérielle) de 17 millimètres de mercure, soulignent les auteurs de cette recherche effectuée au Centre médical de l'Université de Chicago (Illinois, nord).
L'hypertension correspond à des chiffres de tension égalant ou dépassant 14/9 (soit 140 mm de mercure pour la tension systolique et 90 mm tension diastolique). Les bienfaits du sommeil sur les artères semblent plus importants chez les femmes mais n'ont pas varié selon la race.
"La cohérence et l'ampleur de la différence" entre les sujets de l'étude, en fonction de la durée de leur sommeil et le degré de calcification artériel, "nous ont surpris", relève Diane Lauderdale, professeur de santé publique à l'Université de Chicago et principal auteur de cette recherche.
"Ces différences sont un mystère et nous pouvons seulement nous perdre en conjectures sur les raisons pour lesquelles ceux dormant moins ont le plus grand risque de développer une calcification de leurs artères coronaires", ajoute-t-elle.
D'autres recherches récentes laissent penser qu'une privation chronique partielle de sommeil pourrait être un facteur de risque concernant un ensemble de problèmes médicaux dont le gain de poids, le diabète et l'hypertension, relèvent encore les auteurs de cette étude.
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- Publié dans : Médecine
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