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DMLA : la luminothérapie ouvre un nouvel espoir thérapeutique
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Première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans, la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie chronique de la zone centrale de la rétine, appelée macula. Sa forme la plus courante est celle dite "sèche", dont environ huit personnes sur dix en sont atteintes. Dans ce cas, les patients perdent lentement la vision centrale à mesure que la macula s'amincit et accumule de minuscules amas de protéines appelés “drusen”. Contrairement aux adultes souffrant de DMLA “humide”, ceux présentant la forme "sèche" disposent de peu d’options pour protéger leur vue, « à part des changements dans leur régime alimentaire et leur mode de vie », d’après David Boyer qui travaille au Retina-Vitreous Associates Medical Group à Los Angeles (États-Unis).
Dans une récente étude, le chercheur et son équipe ont ainsi voulu déterminer si la luminothérapie, déjà prescrite pour traiter les maladies oculaires comme la rétinopathie diabétique, était efficace contre la forme "sèche" de la dégénérescence maculaire. Pour rappel, cette technique, aussi appelée “photobiomodulation” ou thérapie par "lumière rouge", utilise différentes longueurs d'onde de lumière afin d’améliorer la fonction des cellules de la rétine, les gardant en bonne santé plus longtemps. Afin de tester l’efficacité de la luminothérapie, les scientifiques ont recruté 100 personnes souffrant de DMLA sèche à haut risque. Les participants ont été divisés en deux groupes et ont dû recevoir soit la photobiomodulation, soit un placebo. Le traitement a été administré trois fois par semaine pendant trois semaines, répété tous les quatre mois.
Après deux ans, 53 % des patients recevant une luminothérapie ont connu une amélioration significative de leur vision mesurée par un tableau ophtalmologique. En comparaison, 18 % des volontaires du groupe placebo ont noté une baisse significative des résultats de leur test ophtalmologique. Les adultes bénéficiant de la thérapie par "lumière rouge" ont également vu une réduction de 73 % de leur progression vers l'atrophie géographique, le dernier stade de la DMLA, tandis que ceux non traités ont connu une augmentation de 24 % de la progression de la maladie. « C'est une nouvelle prometteuse pour les patients qui subissent généralement une perte de vision lente et progressive année après année. La Food and Drug Administration américaine devrait décider en décembre si elle approuve la photobiomodulation pour le traitement de la DMLA sèche », a déclaré David Boyer, auteur de l’étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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