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Le diagnostic par le génome
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La RT-PCR consiste à détecter et à quantifier dans les cellules de divers prélèvements (sérum, crachats, aspirations) les ARNm (ARN messager) caractéristiques des éléments pathogènes que l'on recherche. Codés par l'ADN nucléaire, ces fragments sont le reflet exact d'une fraction du patrimoine génétique. La découverte d'un type particulier d'ARNm atteste donc la présence du génome qui lui est associé. Les principaux avantages de cette technique sont sa sensibilité et l'éventail très large de ses possibilités diagnostiques. De plus en plus de kits permettent de tester simultanément la présence d'un nombre toujours croissant de génomes. Le Lightcycler des Laboratoires Roche est une machine robotisée capable d'effectuer ces analyses pratiquement en temps réel (quelques heures). Les applications tant en recherche pure qu'en clinique sont multiples. En début d'épidémie infectieuse, cette méthode devrait permettre un gain de temps appréciable. Aux États-Unis, en cas d'infection virale, par exemple, un scénario faisant état d'un délai de quinze jours pour le premier diagnostic sérologique est considéré comme optimiste. De plus, les craintes de l'utilisation d'un poxvirus comme arme biologique renforcent la nécessité de doter les hôpitaux d'un moyen diagnostique rapide. Les procédés traditionnels de cultures cellulaires ou de microscopie électronique étant lents ou difficiles à généraliser, ce sont les méthodes de PCR en temps réel qui ont été choisies dans le cadre du plan Biotox. Autre exemple : les mécanismes impliqués dans l'émergence du Sras sont encore à ce jour inconnus. La mise au point d'outils diagnostiques précoces est là aussi nécessaire. La RT-PCR est en cours d'évaluation dans cette indication ; elle devrait se montrer bien plus efficace que l'isolement viral ou le diagnostic sérologique. La PCR permet aussi l'identification des différentes souches de bactéries avec des délais très courts. Il est, par exemple, possible de détecter pratiquement en temps réel des salmonelles dans les produits alimentaires ou de mettre en évidence les mutations responsables de résistance aux antibiotiques avant le début de tout traitement.
Quotimed : http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?
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