Vivant
Détection d'un cancer par l'haleine
- Tweeter
-
-
0 avis :
Plus un cancer est traité tôt, plus le patient a des chances d'être en rémission. Consciente de cet état de fait, la communauté scientifique s'engage depuis plusieurs années à découvrir de nouvelles méthodes permettant de diagnostiquer ce type de maladie le plus précocement possible.
Hossam Haïck et ses collègues du Technion, Institut de technologies d'Israël, se sont donc intéressés aux signatures olfactives que pourraient laisser certains cancers, tel que celui du cou, de la tête ou des poumons, dans notre souffle. Ils ont ainsi analysé la composition chimique de l'haleine de 80 personnes, dont 46 étaient touchées par un cancer.
Grâce à un « nez artificiel », qui cherche des marqueurs moléculaires bien précis, ils ont pu identifier chacun des volontaires atteints par la maladie. Principal intérêt de cette technologie : diagnostiquer de façon simple le cancer du cou et de la tête, qui nécessite à l'heure actuelle des examens très spécifiques.
Devant ces résultats plutôt encourageants, les chercheurs israéliens souhaitent continuer leurs travaux à plus grande échelle, avec notamment un panel plus important de personnes, et ainsi vérifier l'efficacité d'un tel test de dépistage. Cependant, il faudra encore attendre de nombreuses années avant de voir ce type de technologie faire partie de l'arsenal de diagnostic des médecins cancérologues.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : L'activité physique doit devenir une dimension essentielle de notre mode de vie
On connaît depuis l'Antiquité les bienfaits du sport et de l'exercice physique pour la santé mais pendant très longtemps ces avantages ont été considérés comme subsidiaires. Les médecins admettaient,...
Les ultrasons focalisés peuvent soulager les douleurs chroniques
Selon une nouvelle étude, utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité dans une zone du cerveau pourrait soulager la douleur. L’utilisation de ces ultrasons focalisés modifie la façon dont ...
La pollution sonore est bien un risque majeur de maladie cardiovasculaire
La pollution sonore, tout autant que la pollution chimique, est associée à un risque plus élevé d’événement cardiovasculaire. Cette équipe de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence confirme, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 177
- Publié dans : Médecine
- Partager :