Vivant
Détecteur de métaux à ADN
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Université de l'Illinois (Etats-Unis) ont fabriqué un détecteur de métaux à partir d'un échantillon d'ADN. L'idée est de se servir de la capacité des corps vivants à réagir aux poisons que sont le plomb, le mercure ou le cadmium. Pour identifier les bons brins d'ADN parmi plusieurs trillions d'échantillons, les scientifiques ont utilisé des algorithmes génétiques, sorte de sélection naturelle améliorée. Il ne leur restait plus qu'à attacher à ce brin d'ADN un corps fluorescent, lui-même relié à une fibre optique. Résultat : quand la puce détecte l'un des métaux dangereux, la lumière s'allume. Selon ses inventeurs, le procédé est instantané et bien moins coûteux que les techniques actuelles. Ces "biocapteurs" pourraient trouver des applications dans la lutte anti-pollution, mais aussi en toxicologie clinique ou dans l'industrie. C'est la première fois que la technologie des "puces à ADN" est utilisée dans la détection de métaux.
Futurs : http://www.futur-e-s.com
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Photographier l’empreinte rétinienne pour prédire les AVC ?
Est-il envisageable d'évaluer votre risque d'accident vasculaire cérébral (AVC), à partir d'une simple photographie de la rétine ? C'est ce qu'espèrent des chercheurs australiens de l'hôpital ...
Des micro-LED implantées dans le corps pourraient bouleverser la lutte contre le cancer
La photothérapie, ou utilisation de flux lumineux de certaines longueurs d'ondes pour combattre le cancer, est connue et utilisée depuis des décennies. Mais ce type de traitement est contraint par ...
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 85
- Publié dans : Médecine
- Partager :