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Détecter un cancer par une simple prise de sang
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En ce mois d'Octobre, consacré à la sensibilisation au cancer du sein, des chercheurs de l'université de Leicester et de l'Imperial College de Londres ont annoncé qu'il était envisageable de pouvoir détecter à terme un cancer du sein à l'aide d'une simple prise de sang.
Dans l'Union européenne, un cancer du sein est diagnostiqué toutes les trois minutes et une femme continue à mourir de cette maladie toutes les huit minutes en dépit des progrès incontestables intervenus dans les traitements depuis 30 ans.
Actuellement, plusieurs méthodes de dépistage du cancer du sein sont employées et combinées : la mammographie (une radiographie des seins) ; l'échographie des seins ; la biopsie et l' IRM (imagerie par résonance magnétique) du sein.
S'appuyant sur des prélèvements sanguins, les chercheurs anglais vont passer au crible l'ADN de milliers de femmes qui viennent se faire dépister pour le cancer du sein à l'hôpital de Charing Cross, à Londres. Ils compareront ensuite ces ADN à ceux de femmes n’étant pas touchées par ce cancer pour repérer les marqueurs spécifiques du cancer du sein.
L'idée est non seulement de pouvoir détecter très tôt un cancer du sein, ce qui augmente d'autant les chances de guérison mais également de personnaliser les traitements proposés en prévoyant les risques de récidive et en choisissant les médicaments les plus efficaces en fonction du profil génétique de la tumeur.
Le Professeur Jacqui Shaw, qui dirige ces recherches, souligne : "Nous voulons disposer d'un test sanguin permettant de détecter de manière sûre des signes très précoces de cancer" et de limiter strictement les examens complémentaires, comme la mammographie, qui ne sont pas toujours utiles et sont une source d'angoisse pour beaucoup de femmes."
Le professeur Charles Coombes, co-directeur de ces recherches et cancérologue à l'Imperial College souligne pour sa part : "Nos recherches auront également des apllications pour bien d'autres cancers et nous souhaitons à terme pouvoir détecter très précocement la plupart des cancers, à commencer par le cancer de l'intestin et du poumon."
Le HHS, le système de santé britannique, soutient activement ces recherches qui visent à permettre une prise une charge beaucoup plus efficace du cancer mais également moins pénible pour les malades et sensiblement moins coûteuse pour la collectivité.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
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