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Dernier rapport de l'AIE : pas de pénurie de l'énergie en vue…
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Le grand rapport prospectif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), se projette pour la première fois jusqu’en 2040.
Principal enseignement de cette étude : grâce à l’essor du pétrole et du gaz de schiste et une efficacité énergétique accrue, aucune pénurie ne se profile d'ici 2040. A cet horizon, le cocktail énergétique mondial sera composé à parts égales de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergies vertes ou peu carbonées, selon l’AIE. Et pour chacune de ces énergies, « les ressources ne constituent pas une contrainte » durant ces vingt-cinq ans, écrivent les experts de l’Agence, qui dépend de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), grâce à l’essor du pétrole et du gaz de schiste.
Dans les pays de l'OCDE, le pétrole laissera sa place comme principale source énergétique au gaz naturel à l'horizon 2030. La demande mondiale pour cette énergie devrait bondir de plus de 50 %. L'AIE prévoit aussi une montée en puissance très forte des énergies renouvelables, notamment dans la production d'électricité, qui sera le "moteur de la transformation" du paysage énergétique mondial. « Les énergies renouvelables représenteront presque la moitié de l'augmentation de la production totale d'électricité en 2040, tandis que l'usage des biocarburants sera triplé à 4,6 mbj et la chaleur issue d'énergies renouvelables fera plus que doubler », prévoit l'étude.
Ces prévisions de l'AIE rejoignent celles de l'Opep qui prévoit également un rééquilibrage des sources d'énergie pour 2040. Selon l'organisation, le pétrole verra sa part tomber à moins de 25 % tandis que celle du gaz fera plus que doubler à 27 %. L'Opep voit en revanche le charbon devenir la première source d'énergie en 2040 avec une part de 27,1 % tandis que les autres énergies renouvelables (principalement solaire et éolien) devraient faiblement monter à 4 % des approvisionnements en 2040, avec des capacités presque décuplées.
Mais la consommation mondiale d’énergie va encore s’accroître de 37 % d’ici à 2040. En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer à grimper, et la température sur terre va augmenter en moyenne de 3,6 degrés d’ici à la fin du siècle. Un scénario catastrophique. La hausse des températures envisagée est en effet bien supérieure à l’objectif international de limiter le réchauffement mondial à 2 degrés. Ce seuil franchi, les événements climatiques extrêmes risquent de se multiplier, et le niveau de la mer menace de s’élever dangereusement.
La croissance mondiale, pourtant, devient d’année en année moins vorace en énergie, souligne Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE et principal auteur du rapport.
Un exemple ? Les voitures. Les trois quarts d’entre elles sont désormais soumises à des normes en matière de consommation, note l’AIE. Résultat, alors que le nombre d’automobiles et de camions circulant dans le monde devrait plus que doubler d’ici à 2040, les besoins en carburant n’augmenteront en principe que d’environ 25 %.
Ces efforts d’efficacité énergétique devraient permettre d’économiser 23 millions de barils de pétrole par jour à l’horizon 2040, « plus que la production actuelle cumulée de l’Arabie Saoudite et de la Russie », se réjouit l’agence. Même logique pour le gaz naturel, où les mesures prises pour limiter la consommation dans les centrales électriques et l’industrie sont supposées gagner 940 milliards de mètres cubes par an, « davantage que ce que produit aujourd’hui l’Amérique du Nord ».
Autre point décisif pour limiter le réchauffement climatique : l’essor des énergies renouvelables et du nucléaire. Près de la moitié de la hausse de la production électrique attendue d’ici à 2040 devrait être couverte par les énergies vertes, estime l’AIE.
Au niveau mondial, la part des éoliennes et des panneaux solaires dans l’électricité devrait quadrupler. Dans l’Union européenne, l’éolien pourrait, à lui seul, fournir 20 % des besoins, contre 7 % en 2013.
La puissance nucléaire installée, malgré Fukushima, serait aussi amenée à se développer. Dans l’hypothèse centrale de l’AIE, la puissance installée dans le monde bondit même de 60 % en vingt-cinq ans !
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Jacques Tesseire
24/11/2014Et l'exploitation de l'énergie centrifuge surnuméraire annulaire propre en tourbillons inclinés, mieux qu'en centrale type tokamak à fusion nucléaire ? Fini le bruit et les pollutions mortelles ?
J'axe-cells-ere
30/11/2014http://safeearthsolutions.wordpress.com/lenigme-de-lenergie-libre-ou-dit...
...pour les paysans pauvres et isolés, sans solutions performantes !
Car la FAIM menace ce monde avant 20 ans avec les solutions précises d'agroforesterie que l'on ne veut pas aider les pays arides et surpeuplés à utiliser (http://greenjillaroo.wordpress.com).
Dont de remédier aux crues à ravines dévastatrices et aux orages régulateurs thermiques trop localisés et violents, se concentrant sur les zones continentales trop sèches l'hiver...!§!