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La dépression fait-elle le lit de la maladie d'Alzheimer ?
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Selon un travail américain, le fait de souffrir de dépression tout au long de la vie exposerait à la maladie d'Alzheimer. Ces dépressions récurrentes seraient associées au développement des plaques amyloïdes dont la présence signale la maladie. Elles seraient liées aussi à un déclin cognitif plus rapide en comparaison de personnes qui n'ont jamais souffert de dépression. Le Pr Michael Rapp, de la Mount Sinai School of Medicine de New York, a comparé la structure cérébrale de deux groupes de patients ayant une moyenne d'âge de 81 ans et souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Une partie (44 patients) avait été victime d'une dépression sévère et l'autre n'avait eu aucun trouble psychologique (51 patients). Or les plaques amyloïdes se sont davantage développées parmi les patients du premier groupe. Quant au déclin intellectuel, il était bien plus prononcé chez les participants dépressifs.
« Ces résultats ont une signification clinique très importante car l'identification des mécanismes potentiels qui relient les maladies neuro-dégénératives et les facteurs de risques va nous permettre de mettre au point de nouvelles stratégies de prévention ainsi que de nouvelles approches thérapeutiques pour lutter contre ces fléaux », concluent les auteurs de cette étude.
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