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La dépendance aux drogues aurait des fondements biologiques
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Selon une étude publié le 3 février 2012 dans la prestigieuse revue "Science", Les personnes ayant une dépendance à la drogue présenteraient des anomalies héréditaires dans certaines parties du cerveau qui affecteraient le contrôle de leurs pulsions. Les chercheurs savaient déjà que le cerveau d'une personne souffrant d'accoutumance à la drogue présentait certaines caractéristiques mais un débat persistait entre ceux qui pensaient que ces anomalies étaient antérieures à l'addiction et ceux qui soutenaient qu'elles étaient une conséquence de cette dépendance.
Dans cette étude, les chercheurs américains ont étudié les réactions chez des sujets frères et soeurs, les uns prenant régulièrement de la drogue et les autres n'ayant pas d'antécédent d'abus d'alcool ou de drogue. Les chercheurs ont comparé le cerveau de ces sujets à celui d'autres personnes dites "saines", c'est-à-dire sans aucune accoutumance, qui ont servi de groupe témoin. Ils ont d'abord testé la capacité des sujets de tous les groupes à contrôler leurs pulsions, en utilisant pour cela un test qui permet de mesurer la rapidité d'une personne à passer de l'exécution d'une série d'instructions à une autre série, expliquent ces scientifiques.
Le groupe des fratries a obtenu de mauvais résultats comparé aux personnes du groupe témoin. Les chercheurs ont ensuite procédé à des scanners du cerveau chez les sujets de tous les groupes, afin de voir s'il y avait des différences physiologiques entre les participants. Ils ont ainsi été en mesure d'observer plusieurs anomalies dans la partie frontostriatale du cerveau des participants du groupe des fratries, anomalies absentes dans le groupe témoin.
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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