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Découverte suisse dans la lutte contre la douleur
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Une équipe de chercheurs de l'Université de Genève a fait une découverte importante dans la quête d'antidouleurs puissants et dépourvus d'effets secondaires. L'apaisement de la douleur par des composés comme la morphine ou la codéine de manière prolongée comporte des inconvénients non négligeables car ces traitements sont parfois mal tolérés et ils peuvent à terme provoquer une dépendance. Le professeur Christian Lüscher et son équipe du Département des neurosciences fondamentales de l'Université de Genève ont découvert que c'est l'interaction de la molécule béta-arrestine 2 avec l'enzyme phosphodiesterase 4 (PDE4) qui est responsable de la diminution de l'efficacité des opiacés dans le soulagement de la douleur.
Ils ont constaté que la rupture de cette interaction, par exemple en inhibant la PDE4, permet d'optimiser l'efficacité des opioïdes et pourrait ainsi réduire le risque de dépendance. Ces recherches pourraient conduire les industries pharmaceutiques à tester les inhibiteurs de la PDE4 pour le traitement de la douleur. Elles sont également de nature à motiver des efforts supplémentaires pour le développement de composés agissant sélectivement sur les centres de contrôle de la douleur du cerveau, conclut l'université.
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- Publié dans : Médecine
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