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Découverte d'une activité spontanée naturelle d'un récepteur à l'histamine dans le cerveau
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Des chercheurs français ont découvert qu'un récepteur normal situé dans le cerveau peut avoir une activité spontanée naturelle. Il s'agit du récepteur H3 à l'histamine, neurostransmetteur jouant un rôle décisif dans la stimulation des processus d'éveil, d'attention et de vigilance. L'existence d'une telle activité, se manifestant en l'absence de tout antagoniste, n'était jusqu'à présent connue que pour des récepteurs "recombinants" exprimés en très forte quantité à la surface des cellules ou des récepteurs ayant subi des mutations à l'origine de maladies. L'histamine exerce ses effets en se liant à trois types de récepteurs : H1, H2, H3. Ces derniers relaient son activité en se couplant à des protéines G. En particulier, H3, situé sur les terminaisons des neurones histaminergiques, agit comme un "frein" à la fabrication et à la libération de l'histamine par ces mêmes neurones. L'équipe Inserm de Jean-Michel Arrang et Jean Michel Schwartz à Paris a mis en évidence chez des rats, in vitro comme in vivo, l'existence d'une activité spontanée. Sur des coupes ou des membranes isolées de cerveau, ils ont montré que des agonistes inverses du récepteur suppriment cette activité spontanée naturelle, entraînant une forte augmentation de la libération d'histamine. Conséquences de cette découverte ? Les déficits cognitifs liés au vieillissement, comme la maladie d'Alzheimer, ou à la schizophrénie pourraient être traités à l'aide d'agonistes inverses du récepteur H3.
INSERM : http://www.inserm.fr/
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