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Le cuivre permet de lutter efficacement contre les infections nosocomiales
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Une étude américaine a montré que l'utilisation de cuivre anti-bactérien dans les établissements de soins et hôpitaux peut contribuer à diminuer sensiblement le nombre d'infections nosocomiales.
Selon ces travaux, à précautions hygiéniques et chimiques équivalentes, l'utilisation du cuivre réduit de 58 % le nombre de ces infections très dangereuses pour les patients dont les défenses immunitaires sont souvent affaiblies. Aux États-Unis, on estime qu'un patient sur 20 développera une infection nosocomiale, ce qui entraîne environ 100 000 décès par an.
Bien que des efforts considérables aient été déployés dans les hôpitaux pour prévenir et réduire ce type d'infections, l'étude rappelle que l'utilisation du cuivre antibactérien est la seule stratégie de lutte contre les infections nosocomiales scientifiquement démontrée qui ne dépende pas du comportement humain.
L'étude, financée par le Ministère américain de la Défense, a été réalisée dans les unités de soins intensifs de trois grands hôpitaux : l'Université médicale de Caroline du Sud, le Centre Memorial Sloan-Kettering Cancer à New York et le Ralph H. Johnson Affaires Medical Center à Charleston, en Caroline du Sud.
Dans ces établissements, 650 patients ont été répartis de manière aléatoire dans des chambres qui étaient ou non équipées de poignées et surfaces en cuivre. Les résultats de cette étude ont montré que le pourcentage de patients contractant une infection nosocomiale était sensiblement plus faible dans les chambres équipées de cuivre. Selon ces travaux, le cuivre pourrait tuer 83 % des bactéries qui causent ces infections nosocomiales.
Cette étude a eu un grand retentissement dans le milieu scientifique et médical américain et, à la suite de sa publication, de nombreux établissements de santé ont décidé d'équiper leurs unités de soins intensifs de matériel en cuivre antibactérien.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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