TIC
- Information et Communication
- Informatique
COVID-19 : l’intelligence artificielle pour prédire les formes graves
- Tweeter
-
-
1 avis :
Dans la prise en charge du COVID-19, un des enjeux est d’identifier les patients à risque de forme grave et ayant besoin d’une ventilation. Une étude rétrospective utilisant des méthodes d’intelligence artificielle (IA) a abouti à la mise au point d’une signature numérique de biomarqueurs prédictifs de l’évolution de la maladie. Elle utilise notamment les données de l’imagerie par scanner thoracique, dont on sait qu’elle révèle des images spécifiques au COVID-19 (structure en verre dépoli).
Conduite par des médecins et chercheurs de Gustave Roussy, de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, de CentraleSupélec, de l’Université de Paris, de l’Université Paris-Saclay, de l’Inserm, de l’Inria et de la société TheraPanacea, cette étude a recruté 478 patients dans cinq cohortes différentes, tous diagnostiqués COVID-19 positifs par RT-PCR. Parmi eux, 118 étaient des cas graves, 17 % ont été intubés et 6 % sont décédés.
Ils ont appris au dispositif d’IA à reconnaître les zones caractéristiques de la maladie dans les images de scanner grâce au concours de 15 radiologues expérimentés. Puis ils ont créé un algorithme utilisant 10 biomarqueurs utiles pour déterminer l’étendue et l’hétérogénéité de la maladie, l’atteinte pulmonaire et l’état cardiaque. Ces biomarqueurs ont été corrélés à l’âge et au sexe des patients, ainsi qu’à leurs données cliniques.
Le dispositif d’IA a ainsi appris à évaluer la sévérité du COVID-19 et son pronostic à court terme. Il permet de repérer les malades qui auront besoin d’une assistance respiratoire et d’une réanimation. Pour les chercheurs, il autoriserait également à proposer des médicaments en cours d’évaluation à des patients ayant des formes graves pour leur éviter le passage en réanimation.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : La révolution biométrique est en marche...
La biométrie est aussi vieille que notre civilisation puisqu'à Babylone, il y a 5000 ans, les commerçants utilisaient déjà l'empreinte de leur pouce comme signature, pour authentifier leur identité. ...
L'ordinateur quantique franchit la barre des 1000 qbits
Les chercheurs de la TU Darmstadt ont franchi une nouvelle étape vers un ordinateur quantique opérationnel en atteignant le seuil des 1000 qbits. Les processeurs quantiques basés sur des réseaux ...
Le CNRS et le CEA Leti veulent fabriquer des puces quantiques
Une équipe de recherche du CNRS et du CEA Leti est parvenue à fabriquer un qubit en utilisant des matériaux et procédés standards de l'industrie des semi-conducteurs. Une contrainte de taille, qui ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Informatique
- Partager :