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Covid-19 : une étude française pour tester l'efficacité du plasma des patients guéris
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C’est une nouvelle piste dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus COVID 19 qui frappe le monde entier. Un essai clinique a démarré en France lundi 6 avril. Cet essai est mené par l’EFS (Etablissement français du sang) en partenariat avec des hôpitaux et l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
L’idée est la suivante : on sait que le plasma des personnes qui ont guéri du COVID 19 contient des anticorps développés par leur organisme. « Ces anticorps neutralisants pourraient aider les patients atteints en phase aiguë à lutter contre la maladie, car ces anticorps aident l’organisme à se défendre », explique Cathy Bliem, directrice générale adjointe de l’EFS, interrogée par Le magazine de la santé sur France 5.
Des prélèvements de plasma (partie du sang dans laquelle circulent trois types de cellules : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes) vont avoir lieu dans trois régions très touchées par l’épidémie : l’Ile-de-France, le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté.
Des patients guéris viendront dans les centres de l’EFS pour donner leur plasma riche en anticorps neutralisants. On va utiliser « une technique qui s’appelle la plasmaphérèse et on leur prélèvera environ 600 millilitres de plasma ». Si dans deux ou trois semaines les résultats sont probants, nous aurons éventuellement besoin de davantage de donneurs, dit Cathy Bliem. « Mais, à ce stade, nous avons besoin d’un nombre très limité de donneurs. Ce sont donc nos centres qui vont contacter les patients guéris pour les inviter à venir donner leur plasma ».
Environ 60 patients vont être inclus dans l’essai et vont recevoir chacun deux fois 200 millilitres, à 48 heures d’intervalle de ce plasma dit convalescent. « On va surveiller deux points chez ces patients : d’abord, l’efficacité du traitement avec une évolution favorable des signes cliniques. Et on va aussi vérifier la sécurité du traitement, c’est-à-dire la non apparition d’effets secondaires ou d’effets délétères de ce traitement », conclut la directrice générale adjointe de l’EFS.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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