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Covid-19 : une étude démontre une différence immunitaire entre homme et femme
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Une étude américaine confirme que la réponse immunitaire au virus varie selon le sexe du patient. Le Dr Akiko Iwasaki, immunologiste de l'université de Yale et auteur de l'étude, annonce que "l’activation des lymphocytes T, ou cellules T (des leucocytes jouant un grand rôle dans l’immunité du corps) était bien plus faible chez les hommes, et plus faible encore s’ils étaient âgés". Cette nouvelle fait suite aux résultats vus sur les 17 hommes et 22 femmes infectés par le coronavirus et membres de l'analyse.
"Lorsqu’ils vieillissent, ils perdent leur capacité à stimuler les cellules T. Si vous regardez, ce sont ceux qui n’ont vraiment pas réussi à fabriquer des cellules T qui ont été les plus mal en point”, explique le docteur Iwasaki.
Chez "les femmes plus âgées - même très âgées, comme 90 ans - ces femmes ont encore une réponse immunitaire assez bonne et décente", a-t-elle ajouté. Selon les chercheurs, le corps des femmes est habitué à lutter contre les agents pathogènes pouvant menacer un potentiel enfant à naître ou un nouveau-né. Ces dernières développent donc des réponses immunitaires plus rapides et plus fortes.
Sabra Klein, du Département de microbiologie moléculaire et d’immunologie de la John Hopkins University School of Public Health, juge que “les œstrogènes peuvent stimuler des réflexes immunitaires importants pour éliminer une infection virale et bien répondre aux vaccins”. "Diverses études sur des souris infectées par la précédente épidémie de SRAS ont démontré que l’oestrogène jouait un rôle dans la manière dont les souris femelles contrôlaient mieux l’infection que leurs homologues masculins”, ajoute-t-elle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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