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Coronavirus : selon une étude, le masque serait plus efficace que le confinement
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Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge, de l’École de Guerre économique de Paris, de l’Université de Science et de technologie de Hong Kong, et de la Family Federation de Finlande, démontre, par deux modèles d'intelligence artificielle, l'importance du port du masque.
Jugé inutile, au début de l'épidémie en France, il est fortement conseillé après le 11 mai, voire obligatoire dans les transports en commun. Alors que les Français auront été confinés durant près de deux mois et auront respecté la distanciation sociale, cette étude démontre que le port du masque serait bien plus efficace que le confinement.
Dans la première expérience, il est démontré que le masque peut avoir un "impact significatif" sur la propagation du virus si au moins 80 % de la population le portent. Si seulement 50 % font l'effort de le mettre, l'impact sera alors "minimal". Ces résultats appuient les recommandations de l'OMS et du CDC américain qui conseillent le port du masque dans tous lieux publics.
Les chercheurs ont voulu comparer la distanciation sociale ou le confinement et le port du masque. Pour cela, ils sont partis sur la base de 1 % de la population infectée avec une base de 7 jours de confinement. Ils ont ensuite examiné les résultats possibles au bout de 500 jours.
Il en résulte que 60 000 personnes seraient décédées dans le cas où 80 % de la population porteraient le masque contre 180 000 pour le confinement. Si seulement 50 % de la population le portent, le bilan s'élèverait à 240 000 morts. Les chercheurs concluent à une propagation incontrôlable du virus dans le cas où le confinement serait remplacé par de simples mesures de distanciation sociale.
Dans la deuxième expérience, il rajoute aux premiers tests les différences entre les masques (coton, chirurgicaux, FFP2..). Il en ressort que sur une simulation de 300 jours le port du masque endigue la propagation du virus s'il est adopté assez tôt même si les masques sont en coton ou autre tissu. Si 90% de la population portent un masque quel qu'il soit, le virus a de fortes chances de disparaître après 50 jours. Mais l'expérience démontre qu'attendre 75 jours pour une adoption massive de masques réduit les chances d'éradiquer le virus.
En conclusion, dans les deux expériences, si 4 personnes sur 5 portent un masque avant la fin du confinement, les risques d'une deuxième vague diminueraient. Les chercheurs mettent en avant que l'utilisation des mesures de distanciation sociale sans le port du masque ne ferait qu'augmenter les cas d'infection et le million de décès en France pourrait être ainsi atteint.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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