Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Contrôler le cerveau à distance grâce à l'optogénétique…
- Tweeter
-
-
0 avis :
En ayant recours à l'optogénétique, des chercheurs de l’Université américaine de Stanford ont réussi à contrôler le cerveau d’une souris à distance et ainsi lui faire faire certains mouvements. Ce nouvel outil permet de rendre les neurones d’un sujet sensibles à la lumière en associant génétique et optique. Il devient alors possible de stimuler certaines cellules et d’en laisser d’autres intactes.
Habituellement, les scientifiques utilisent d’autres stimulations pour avoir une influence sur le comportement des souris de laboratoire : la nourriture ou des souffles d’air. Ici les chercheurs ont utilisé un signal de lumière rattaché à un appareil de la taille d’un grain de poivre greffé au cerveau de la souris.
Une fois activé à distance, l’appareil allume une lumière bleue qui active des cellules du cerveau génétiquement modifiées dans le cortex prémoteur. Cela a pour effet d’engager un mouvement précis chez la souris. Cette application peut sembler barbare, mais elle apporte la preuve que l’on peut utiliser l’optogénétique à des fins médicales. Arriver à activer certaines cellules ou non peut permettre d’arriver sur des découvertes concrètes du fonctionnement des systèmes nerveux.
Sur l’Homme, cela permettrait d’utiliser des stimulations lumineuses pour identifier et réparer des mauvaises connexions. Avoir les fils qui se touchent prend ici tout son sens. Blague à part, on pourrait trouver un moyen d’avoir un impact positif sur les maladies neurodégénératives dont les plus connues sont Parkinson, Huntington, ou encore Alzheimer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Découverte d'un régulateur cérébral impliqué dans des maladies psychiatriques
La complexité du fonctionnement du cerveau révèle bien des surprises. Alors qu’il était communément admis que dans l’activité cérébrale, des familles de récepteurs synaptiques (situés à l’extrémité ...
La vitesse d’élocution serait un indicateur fiable de la santé du cerveau
Parmi les signes les plus courants associés au vieillissement, on trouve l’aphasie. C’est-à-dire la difficulté à trouver ses mots. Elle est omniprésente dans les pathologies neurodégénératives ...
Un implant cérébral pour soigner les TOC
Les Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) toucheraient plus de deux millions et demi d’Américains mais à des degrés différents. Dans le cas de Amber Pearson, une jeune femme de 34 ans originaire ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 515
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :