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La consommation d'énergie et les émissions de CO2 se sont stabilisées en France en 2007
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La consommation d'énergie primaire est restée stable en France en 2007, de même que les émissions de CO2, selon le bilan énergétique rendu public par le ministère de l'Ecologie. D'une façon générale, la consommation d'énergie primaire est restée stable en France en 2007 par rapport à l'année précédente, avec 276,1 millions de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep), "de même que la consommation d'énergie finale, c'est-à-dire celle qui est achetée par les ménages et les entreprises après transformation, transport et pertes", précise le ministère.
L'intensité énergétique, qui est le rapport entre la consommation d'énergie d'un pays et son produit intérieur brut (en hausse de 1,9 % en 2007), baisse de 1,8 % pour l'énergie primaire et de 1,9 % pour l'énergie finale (livrée au consommateur final, comme l'électricité, le carburant, ndlr). Cette évolution est proche de l'objectif national de baisse de 2% par an d'ici 2015.
L'ensemble des résultats est également porté par le «bond des énergies renouvelables» dont la production primaire a progressé de 4,2 % avec notamment des hausses spectaculaires pour l'éolien avec + 85 % et pour le solaire photovoltaïque avec + 70 %.
La consommation d'énergie finale (corrigée du climat), a stagné (+0,2 %) dans l'ensemble. Si elle a baissé fortement dans l'industrie (-1,7 %), elle a en revanche connu une "forte hausse" dans les transports (+1,5 %). Les contrastes sont forts également selon les sources d'énergie : +9,5 % pour les énergies renouvelables thermiques, -3,5 % pour le charbon, -1,8 % pour le pétrole, +0,3 % pour le gaz et +0,8 % pour l'électricité. "Malgré des prix élevés", les ventes de carburants routiers ont augmenté de 1,4 %, après 0,5 % en 2005". Celles de gazole progressent de 3,3 % alors que celle d'essence ralentissent leur chute avec -4,5 %.
Les émissions de CO2 liées à l'énergie sont restés stables, essentiellement parce que les centrales nucléaires ayant moins fonctionné que les années passées pour des raisons conjoncturelles, il a fallu produire plus d'électricité à partir de charbon et de gaz ; d'autre part en raison de hausses de la consommation de carburants pour les transports, explique le ministère. "Les émissions de gaz à effet de serre de la France devraient ainsi rester, comme en 2006, nettement inférieures au plafond fixé par le protocole de Kyoto pour la période 2008-2012", assure le ministère.
Pour le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, "l'évolution du bilan énergétique de la France est plutôt positive ; les efforts engagés commencent à porter leurs fruits". "Dans un contexte de flambée des prix des énergies fossiles et au-delà des mesures en faveur des professionnels en crise et des personnes les plus défavorisées, il faut relever le défi climatique et aller beaucoup plus loin, en mettant en oeuvre les programmes d'économies prévus par le Grenelle Environnement, notamment dans le bâtiment et les transports", a-t-il jugé.
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