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La cigarette électronique plus nocive que prévu ?
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Depuis la commercialisation de la cigarette électronique, il y a une quinzaine d’années, les études scientifiques sur son degré de nocivité se suivent et se contredisent. Une étude publiée par des chercheurs américains le 7 août dernier montre par exemple que les "vapoteurs" absorberaient de nombreuses substances chimiques toxiques comme le formaldéhyde.
Cette fois, une autre équipe de l’Institut de Recherche du Nevada a analysé la respiration de douze consommateurs d’e-cigarettes avant vapotage. Pour plus de réalisme, la plupart des participants ont utilisé leurs propres appareils et liquides et ont vapoté comme ils l’auraient fait dans le confort de leur maison.
Les scientifiques ont ensuite soustrait la concentration de produits chimiques trouvés dans l’exhalation des fumeurs au taux découvert dans les vapeurs émanant de l'engin, la différence étant absorbée dans les poumons des vapoteurs. Et le résultat est des plus effrayants : "Nous avons découvert que la concentration moyenne d’aldéhydes dans la respiration après une session de vapotage était dix fois plus forte qu’avant vapotage", explique Vera Samburova qui a dirigé cette étude. "Notre étude montre le risque potentiel associé aux aldéhydes générés par la cigarette électronique", développe Vera Samburova, avant de conclure : "A l’avenir, l’exposition aux aldéhydes provoquée par la e-cigarette doit absolument être étudiée sur un plus grand groupe de participants", conclut-elle.
Rappelons que d’après une autre recherche américaine publiée en mai, le vapotage régulier doublerait la probabilité de faire une crise cardiaque. Il semblerait donc que le rapport bénéfices-risques du vapotage par rapport au tabagisme mérite d'être sérieusement revu à la lumière de ces récentes études…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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