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La Chine mise sur l'électroréduction du CO2

Dans le domaine en pleine effervescence de la transformation chimique et de la valorisation économique du CO2, la Chine, premier émetteur mondial de CO2, avec environ 10 gigatonnes (un quart des émissions mondiales) compte bien être présente. On le sait, l’électroréduction du CO2 permet de transformer le CO2 en molécules carbonées (hydrocarbures, méthanol, méthane etc.) à travers la formation de liaison carbone-carbone ou carbone-hydrogène en utilisant l’énergie électrique.

Ce procédé chimique pose de nombreux problèmes techniques de par les contraintes cinétiques et thermodynamiques, et l’utilisation de métaux nobles pour les catalyseurs. Il peut par ailleurs y avoir une réaction non désirée : la réduction de l’eau (H2O) en dihydrogène (H2) qui entre en compétition avec l’électroréduction du CO2 qui est ici la réaction désirée.

Les travaux de recherche publiés par les équipes chinoises portent sur le développement de catalyseurs sans métaux précieux (palladium, argent, or et leurs alliages), leur préférant un métal de transition : le manganèse. Quelques travaux de recherche avaient déjà été publiés sur l’ajout de manganèse, mais les performances catalytiques étaient limitées en comparaison des catalyseurs de la même famille (à savoir carbone dopé avec un métal (fer, nickel) et de l’azote).

Ces travaux de recherche s’inscrivent dans l’objectif à moyen et long terme de la Chine de diminuer ses émissions en développant, par exemple, le stockage et l’utilisation du CO2. D’après le Global CCS Institute, la Chine a le plus grand nombre de projets pilotes en construction ou en fonctionnement dans la monde.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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