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Des chercheurs lillois présentent un nouveau traitement prometteur contre la maladie de Parkinson
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Une équipe de chercheurs lillois (David Devos et Caroline Moreau) dirigée par le Professeur Bordet a annoncé le 12 avril, en première mondiale, qu'un traitement expérimental, réduisant la quantité de fer chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, avait donné des résultats très prometteurs.
Ce traitement en question a fait l'objet d'une étude clinique sur 40 patients parkinsoniens en début de maladie. Cette étude a montré une puissante action oxydante, qui s'est traduite par un ralentissement significatif de la progression du handicap. L'équipe de pharmacologues et neurologues de la faculté de médecine de l'Université Lille 2 et du CHRU de Lille dirigée par le professeur Régis Bordet avait formulé en 2008 l'hypothèse d'un lien entre le taux excessif de fer et des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
Selon le docteur Caroline Moreau, neurologue, le traitement expérimental a produit "un effet sur les signes moteurs habituels (tremblements, rigidités, akinésie) de la maladie de Parkinson", ainsi qu'"un effet neuroprotecteur".
Compte tenu de ces premiers résultats très prometteurs, de nouvelles études cliniques plus larges vont être menées pour vérifier l'efficacité et l'innocuité de ce traitement dit "chélateur de fer" (réducteur de la surcharge cérébrale en fer) contre la maladie de Parkinson.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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