Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Des chercheurs français identifient une nouvelle molécule potentiellement efficace contre la maladie d’Alzheimer
- Tweeter
-
-
0 avis :
Un espoir peut-être dans la recherche d’un traitement pour stopper l'évolution de la maladie d’Alzheimer. Après huit années de recherches, les scientifiques du CNRS et de l’université de Grenoble-Alpes ont découvert une molécule capable d’arrêter la progression de la maladie chez les rongeurs. Parmi ces scientifiques, Alain Buisson, professeur à l’université de Grenoble Alpes, dirige une équipe de 10 chercheurs au sein de l’institut de neuroscience : « Il y a un espoir, confie-t-il. J’ai été surpris par l’efficacité de ce que l’on a fait. Cette molécule, lorsqu’elle a été injectée dans le cerveau de souris atteintes de la maladie d’Alzheimer, a bloqué en une injection unique des effets que l’on a mesurés quatre mois plus tard. On a touché une cible, un mécanisme très important dans la maladie d’Alzheimer », affirme le chercheur.
Ces chercheurs ont découvert une protéine, appelée amyloïde-βice, chez certaines personnes originaires d’Islande qui présentent un vieillissement cognitif amélioré et ne développent jamais de maladie d'Alzheimer. « Cette protéine, directement injectée dans le cerveau des rongeurs, a eu des résultats surprenants », indiquent les chercheurs : L’apport de cette protéine a fait que les neurones récupéraient des capacités de communication qu’ils avaient perdues à cause de la maladie. Aujourd’hui en France, plus d’un million de personnes sont atteintes par cette maladie.
Et ce nombre pourrait doubler d’ici 2050. Alors la découverte de cette molécule est un espoir pour ces malades : « Il y a un besoin, un appel sociétal pour une pathologie qui ne cesse d’augmenter parce qu’elle est liée à l’âge et que nos sociétés vieillissent. Pour l’instant, nous n’avons pas de médicaments potentiels, disponibles en Europe. Les choses peuvent aller plus vite que d’habitude, mais il y a toujours un temps incompressible d’une dizaine d’années entre l’idée et le médicament formulé », ajoute Alain Buisson.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La dopamine permet de sélectionner les événements à mémoriser
Chez les mammifères, la création de souvenirs nécessite que les connexions entre les neurones soient modifiées au sein de l’hippocampe, une structure du lobe temporal. Aujourd’hui, les modélisations ...
Nos souvenirs se formeraient grâce à la création continue de nouvelles connexions entre des neurones...
Les souvenirs se stockent dans notre cerveau. Il s’agit d’informations qui dérivent d’expériences et qui s’incorporent dans notre cerveau. Cette incorporation se fait sous forme de modifications ...
Le premier atlas complet du cerveau d'un mammifère
Des chercheurs travaillant sur le programme américain Brain Initiative Cell Census Network (BICCN) viennent de produire un atlas du cerveau de souris à une « résolution moléculaire et spatiale ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :