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Des chercheurs français identifient un mécanisme-clé de résistance à l’immunothérapie
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L’immunothérapie vise à éduquer le système immunitaire pour qu’il détruise les cellules tumorales. Si les résultats peuvent parfois être spectaculaires, notamment dans le mélanome, l’immunothérapie n’est efficace que chez 40 à 60 % des patients. L’enjeu est donc d’identifier les patients qui répondront au traitement mais aussi de trouver des solutions pour le rendre efficace chez les autres.
Spécialisée dans la recherche sur le métabolisme des lipides (des graisses appelées sphingolipides), l’équipe du Professseur Thierry Levade et du Docteur Nathalie Andrieu au Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT) vient d’identifier, dans la famille des sphingolipides, un nouveau mécanisme de résistance et un biomarqueur prédictif de la réponse au traitement par immunothérapie.
« Nous avons démontré, en travaillant avec les cliniciens de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse-Oncopole sur des cas de patients atteints de mélanome métastatique, que lorsque la protéine sphingosine kinase 1 était fortement exprimée, les cellules cancéreuses résistaient à l’immunothérapie », explique le Docteur Céline Colacios, chercheur au CRCT et maître de conférences en immunologie à l’Université Paul-Sabatier (Toulouse III).
« Nous sommes les premiers à identifier son rôle de résistance dans l’immunothérapie. Avec des modèles pré-cliniques, en bloquant cette enzyme, nous avons réussi à enlever la résistance au traitement, dans le mélanome mais aussi dans le cancer du côlon et dans le cancer du sein "triple négatif". Il faut maintenant mettre au point la molécule qui pourra être injectée au patient pour augmenter l’efficacité de l’immunothérapie », conclut l’étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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