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Des chercheurs chinois ont développé un processeur révolutionnaire d'IA

Des chercheurs chinois ont mis au point un nouveau type de processeur, utilisant des nanotubes de carbone à la place du silicium. Cette innovation vise à résoudre un problème majeur : la consommation d'énergie des modèles d'intelligence artificielle. Les systèmes actuels, très gourmands en calcul, consomment énormément d'énergie. Mais cette nouvelle puce pourrait changer la donne.

Les nanotubes de carbone, au cœur de cette avancée, sont des structures microscopiques faites d'atomes de carbone disposés en hexagones. Ils offrent une meilleure conduction électrique que le silicium, réduisant ainsi la consommation d'énergie. La nouvelle puce, une unité de traitement de tenseur (TPU), contient 3 000 transistors en nanotubes de carbone. Ces transistors sont organisés en matrice systolique, une configuration qui permet de traiter plusieurs données en parallèle, augmentant ainsi la vitesse des calculs.

Les tests ont montré que cette TPU consomme seulement 295 microwatts d'énergie, tout en réalisant un trillion d'opérations par watt. Cela représente une avancée significative par rapport aux puces actuelles, ouvrant la voie à des systèmes d'intelligence artificielle plus efficaces et économes en énergie. Les chercheurs ont testé leur puce en entraînant un réseau de neurones sur des tâches de reconnaissance d'images. Le résultat ? Une précision de 88 %, avec une consommation d'énergie minimale. Ces performances impressionnantes pourraient bien marquer le début d'une nouvelle ère pour l'intelligence artificielle.

L'équipe chinoise prévoit de poursuivre ses recherches pour améliorer encore la performance de cette puce et envisage de l'intégrer à des processeurs en silicium, créant ainsi des systèmes hybrides encore plus puissants. Les nanotubes de carbone sont des structures cylindriques minuscules, composées d'atomes de carbone organisés en motifs hexagonaux. Ils mesurent seulement quelques nanomètres de diamètre (1 nanomètre = 1 milliard de fois plus petit qu'un mètre) et sont des milliers de fois plus fins qu'un cheveu humain.

Leur structure unique confère aux nanotubes de carbone des propriétés exceptionnelles, notamment une conductivité électrique et thermique élevée, ainsi qu'une résistance mécanique très élevée. Ces caractéristiques les rendent particulièrement intéressants pour remplacer le silicium dans les semi-conducteurs, promettant une nouvelle génération de puces plus rapides et plus économes en énergie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Live Science

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