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Des chercheurs britanniques réussissent l’impression en 3D d'un tissu biologique
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Les chercheurs de l'université d'Oxford en Grande-Bretagne ont réussi, en utilisant une émulsion composée de gouttelettes d’eau et d'huile, à produire à l'aide d'une imprimante 3D, un tissu synthétique qui reproduit certaines fonctions biologiques.
Pour l'instant, ces structures peuvent contenir jusqu'à 35 000 gouttelettes mais elles pourraient dans l'avenir servir « d'échafaudage » pour produire des tissus synthétiques capables de se substituer aux tissus vivants.
Pour réussir cette prouesse, les chercheurs ont conçu une imprimante à double buse qui peut simultanément projeter des types de gouttelettes différentes.
Grâce à cette technique, les micro-gouttelettes aqueuses s'auto assemblent en formant des couches lipidiques et en constituant finalement un matériau pouvant remplir certaines fonctions biologiques.
Ces réseaux de gouttelettes peuvent notamment intégrer des protéines membranaires et véhiculer des signaux électriques le long d'une voie spécifique. Ces structures pourraient servir d'interface avec les tissus vivants et ouvrent une nouvelle voie en ingénierie tissulaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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