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Des chercheurs britanniques déterminent la vitesse de propagation de la maladie d'Alzheimer dans le cerveau
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Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Cambridge, à partir de l’analyse de 400 échantillons de cerveau prélevés après la mort de personnes atteintes d’Alzheimer, ont réussi à évaluer à quelle vitesse les protéines tau, responsables de la maladie d’Alzheimer, se répandaient dans le cerveau. Ils ont ainsi pu montrer qu’il fallait 5 ans aux agrégats pour que leur nombre double.
Ces recherches ont également battu en brèche l’hypothèse dominante selon laquelle les amas de protéines toxiques se forment à un seul endroit du cerveau et déclenchent une réaction en chaîne. En fait, les plaques de protéines toxiques se forment simultanément dans plusieurs régions du cerveau.
Selon ces chercheurs, ce délai de 5 ans est plutôt encourageant car il montre que les neurones résistent à la maladie et sont capables de combattre les agrégats, ce qui laisse espérer qu’un traitement puisse permettre de prévenir ou de retarder considérablement l'apparition de la maladie grave.
Rappelons qu’un nouveau médicament, l’anticorps aducanumab (Biogen), devrait être autorisé prochainement par l’Agence européenne des médicaments. Il détruit efficacement les protéines amyloïdes qui s’accumulent dans le cerveau mais son effet thérapeutique réel reste discuté et il ne sera prescrit, dans un premier temps, que pour certains patients qui en sont au stade précoce de la maladie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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