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Le chauffage au bois augmente le risque de crise cardiaque chez les seniors

Selon une étude canadienne, la pollution atmosphérique causée par les poêles à bois dans les petites villes accroît le risque de crise cardiaque chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

En comparant les données sur la pollution dans trois villes de la Colombie-Britannique (Prince George, Kamloops et Courtenay/Comox) et les admissions dans les hôpitaux de ces municipalités, des chercheurs de McGill et de Santé Canada ont découvert qu'une concentration croissante de particules fines dans l'air augmente le nombre d'hospitalisations pour des infarctus. Le niveau de pollution causé par les poêles à bois atteint des sommets l’hiver et le risque d'infarctus du myocarde chez les personnes âgées augmente de 19 %.

"Nous avons observé un lien plus marqué entre les deux phénomènes lorsque la pollution atmosphérique était davantage causée par le chauffage au bois. Il y a donc lieu de penser que la source de pollution est importante et que les diverses formes de particules fines ne comportent pas les mêmes risques de maladie cardiovasculaire", affirme Scott Weichenthal, professeur adjoint au Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l'Université McGill, et auteur principal de l'étude publiée dans la revue Epidemiology.

Cette étude pourrait inciter les autorités municipales partout au Canada à s'attaquer au problème de la pollution atmosphérique causée par les foyers et les poêles à bois. L’augmentation du nombre d'alertes au smog en hiver a poussé certaines villes, comme Montréal, à adopter des règlements obligeant les propriétaires à déclarer leurs poêles à bois et, ultimement, à les remplacer par des appareils de chauffage moins polluants.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Epidemiology

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