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Les cerveaux des autistes créeraient plus d'information
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Une nouvelle étude en neurosciences de l'Université de Toronto et de l'Université Case Reserve a montré que le cerveau au repos des enfants autistes génère plus d'information (en moyenne + 42 %) par rapport aux enfants indemnes de ce trouble. A partir de ces résultats, les auteurs forment l'hypothèse que le repli sur soi, l'une des caractéristiques de l'autisme, pourrait résulter d'une production excessive et incontrôlée d'informations qui expliquerait le détachement des enfants par rapport à leur environnement et leur manque d'intérêt envers les stimuli extérieurs.
Ces scientifiques ont analysé l'information liée à l'activité cérébrale et enregistrée par magnétoencéphalographie (MEG) en utilisant un modèle stochastique dynamique de la dynamique cérébrale. Selon le Professeur José L. Pérez Velazquez qui dirige ces travaux, "Il s'agit d'une nouvelle interprétation qui propose une approche différente pour comprendre la cognition des enfants par l'analyse de leur activité cérébrale".
Cette étude vient conforter la "théorie du monde intense" proposée par les neuroscientifiques Henry and Kamila Markram du Brain Mind Institute en Suisse, qui considère l'autisme comme le résultat d'un circuit neural hyperfonctionnel menant à un état de surexcitation.
D'une manière plus large, ces recherches éclairent la façon dont la création d'informations dans le cerveau peut être reliée à des traits cognitifs ou psychologiques et permettent de mieux articuler les données neurophysiologiques à la dimension psychologique du sujet.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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