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Le cerveau ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !
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De nouvelles recherches américaines viennent de vérifier une fois de plus le vieil adage selon lequel le cerveau est le seul organe qui s'use si l'on ne s'en sert pas !
Ces travaux éclairent en effet le mécanisme moléculaire qui explique pourquoi un environnement stimulant pourrait protéger contre la maladie d'Alzheimer. On savait déjà que le maintien d'une activité intellectuelle et de relations sociales pouvait permettre de retarder l'apparition de la démence et de la maladie d'Alzheimer.
Cette nouvelle étude, menée par Dennis Selkoe et ses collègues du BWH (Brigham and Women's Hospital) de Boston, montre que la stimulation prolongée et intensive par un environnement enrichi, en particulier la pratique régulière de nouvelles activités, peut avoir des effets bénéfiques en retardant les principaux facteurs de déclenchement de la maladie d'Alzheimer.
La maladie d'Alzheimer se produit quand une protéine appelée bêta-amyloïde s'accumule et forme des "plaques séniles" dans le cerveau. Cette accumulation de protéines finit par bloquer les cellules nerveuses dans le cerveau en les empêchant de bien communiquer entre elles. Ce processus entraîne la destruction des capacités cognitives, telles que la mémoire, l'attention et la capacité d'apprendre.
En utilisant un modèle particulier de souris génétiquement modifiée, Selkoe et son équipe ont découvert que l'exposition prolongée à un environnement complexe activait certains récepteurs du cerveau liées à l'adrénaline, ce qui déclenchait une voie de signalisation qui empêchait la protéine bêta-amyloïde de perturber la communication entre les cellules nerveuses au niveau de l'hippocampe, une région qui joue un rôle important à la fois dans la mémoire à court et à long terme.
"Notre travail suggère que l'exposition prolongée à un environnement social, intellectuel et culturel riche peut aider à protéger l'hippocampe contre les effets néfastes de la bêta-amyloïde dans la maladie d'Alzheimer", souligne Selkoe qui ajoute : "Nous commençons à élucider le mécanisme moléculaire qui explique pourquoi un environnement plus riche peut aider à prévenir ou à retarder les effets de la maladie d'Alzheimer et, plus généralement, du déclin cognitif lié à l'âge."
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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paradis
1/04/2013c est tres interressant ce que vous dite, mais utiliser des animaux pour des experiance je trouve cela honteux.prener des humains prisonnier a vie et des violeurs ca serait plus utile.ils pourrons vous dire ce qu'ils ressentent