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Cerveau : l'hormone de la faim jouerait un rôle-clé en matière de dépression…
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Des chercheurs du centre médical de l’UT Southwestern dirigés par le Professeur Jeffrey Zigman ont montré que l'hormone de la faim, la ghréline, possédait la propriété de pouvoir limiter sensiblement l’ampleur de la dépression après une exposition à long terme au stress.
En 2008, le même équipe avait déjà montré que la ghréline, qui est produite dans l’estomac et les intestins, présente des effets antidépresseurs puissants et naturels qui se manifestent lorsque ses niveaux augmentent en raison de la restriction calorique ou d’un stress psychologique prolongé.
Dans cette nouvelle étude, ces chercheurs ont montré sur l’animal, la capacité de la ghréline à stimuler la neurogenèse ou formation de nouveaux neurones dans l’hippocampe, une zone du cerveau qui régule l’humeur, la mémoire et les comportements alimentaires mais joue également un rôle majeur contre la dépression après une exposition prolongée au stress.
Les composés P7C3 de la ghréline, découverts en 2010, étaient déjà connus pour leurs capacités neuroprotectrices dans la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique et certaines lésions cérébrales. Mais selon ces nouveaux travaux, ces agents, en ayant la capacité de stimuler la neurogenèse, auraient un effet antidépresseur plus important que la plupart des médicaments antidépresseurs actuellement disponibles.
Ces scientifiques pensent que les patients souffrant de dépression liée au stress chronique, associée à des niveaux de ghréline modifiés, comme c'est le cas pour l’obésité et l’anorexie mentale, pourraient être réceptifs à un traitement utilisant ces composants neuroprotecteurs.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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