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Cellules souches : les cultures suffisent
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Le débat fait rage sur l'utilisation des cellules embryonnaires pour régénérer des organes ou réaliser des greffes. Ainsi, la préparation de neurones foetaux, pour faire une greffe sur des cerveaux atteints de la maladie de Parkinson, se heurte à un obstacle majeur : le nombre de foetus nécessaires pour obtenir ces cellules et les problèmes éthiques engendrés. Un résultat récent présenté au congrès de l'Association pour l'avancement des sciences aux Etats Unis par l'équipe de Ole Isacson vient quelque peu éclaircir le tableau. Ces chercheurs ont réussi à greffer sur des souris, non pas des neurones foetaux mais des cellules souches embryonnaires en culture (donc qu'on pourrait produire en masse sans plus avoir à en prélever sur des foetus). Lesquelles cellules auraient le potentiel de remplacer les neurones déficients dans l'environnement adapté. Les chercheurs ont utilisé des modèles de souris dont les neurones dopaminergiques ont été détruits par une toxine, ce qui mime la dégénérescence de ces mêmes neurones dopaminergiques dans la maladie de Parkinson et permet d'en reproduire les principaux symptômes. La greffe de cellules a permis d'alléger ces symptômes et de se rapprocher d'un phénotype normal. D'autres chercheurs, notamment les groupes de McKay et de Raff, cherchent depuis longtemps les conditions expérimentales pour reprogrammer des cellules souches ou des cellules précurseur chez l'adulte en de nouveaux neurones. La synergie des deux approches est riche en promesses.
Science en ligne :
http://www.sciences-en-ligne.com/Frames_Actualites.asp
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- Publié dans : Médecine
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