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Des cellules solaires uniques qui utilisent la lumière intérieure

Et si les appareils connectés pilotant les bâtiments intelligents pouvaient être alimentés de manière autonome, sans batterie, grâce à la lumière intérieure ? C’est en tout cas la solution unique développée par la start-up suédoise Epishine, fondée en 2016, récemment primée par l’ABB Electrification Startup Challenge, organisée par ABB, une entreprise spécialisée dans les technologies de l’énergie et l’automation.

Elle a en effet mis au point une cellule solaire organique capable de produire de l’énergie grâce, par exemple, à la lumière d’une lampe de bureau. L'équipe récompensée est partie d’un constat : « pour permettre une réduction de la consommation d’énergie et avoir des bâtiments durables, on a besoin d’une digitalisation supplémentaire, et d’un plus grand nombre de capteurs pour optimiser leur fonctionnement et leur maintenance », selon Daniel Westling, vice-président chargé des ventes et du marketing à Epishine.

Or l’implémentation de tels capteurs est freinée par deux facteurs, note Daniel Westling : « le coût élevé de maintenance que représente le changement de batteries dans les capteurs, et l’effet négatif sur l’environnement de ces batteries jetables ». D’où l’intérêt de ces cellules solaires organiques, qui ne nécessitent aucune maintenance, aucun câblage et remplacent avantageusement les batteries jetables.

Daniel Westling explique qu’elles « sont conçues pour fonctionner de manière similaire aux cellules solaires extérieures ». Les éléments actifs sont imprimés sur des films de plastique recyclable qui sont ensuite pressés ensemble. Les cellules ainsi obtenues ont une épaisseur de 0,2mm pour une production de 18 microWatt par centimètre carré sous un éclairement lumineux de 500 lux (alors qu’il faut un éclairement de 30000 à 100 000 Lux aux cellules solaires traditionnelles pour produire de l’électricité).

Leur faible épaisseur et leur flexibilité leur permet d’être facilement intégrées dans tout type d’appareil fonctionnant avec une batterie durant un an ou plus. Outre les bâtiments durables, elles peuvent aussi être intégrées par exemple dans les étiquettes électroniques des étagères des supermarchés. Ces cellules représentent un premier pas vers « un futur où tout ce qui est touché par la lumière peut capturer l’énergie », conclut Daniel Westling.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ITN

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