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Des cellules nasales contre la paralysie
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Des cellules extraites du nez d'un patient pourraient un jour servir à réparer les dégâts de sa paralysie, selon des travaux australiens dont la revue de vulgarisation britannique New Scientist se fait l'écho dans son édition du 13 juillet. C'est du moins l'espoir soulevé par des chercheurs en neurologie d'Australie qui ont annoncé cette semaine avoir commencé à tester ce traitement sur des patients, après des expérimentations conduites avec succès sur des rats, indique le magazine. L'équipe d'Alan Mackay-Sim, de l'université Griffith à Brisdane, a recruté pour cet essai trois patients paralysés des jambes depuis six mois à trois ans, et prévoit d'en inclure cinq autres. La moitié d'entre eux recevront une injection de cellules nasales dans la colonne vertébrale, au niveau de la moelle épinière. Il s'agit de cellules nerveuses olfactives. Mais contrairement à la plupart des cellules nerveuses, elles continuent à se régénérer tout au long de la vie, propriété probablement liée au fait qu'elles peuvent être détruites par les infections. Seuls quelques microns (quelques millionième de mètre) de mucus séparent ces terminaisons nerveuses de l'air ambiant, relève Mackay-Sim. Selon les chercheurs, les cellule greffées vont servir de pont pour permettre aux nerfs de la moelle épinière de repousser à travers la zone endommagée. Diverses équipes ont travaillé sur cette piste chez les rongeurs et ont même obtenu que des rats retrouvent le contrôle de leurs pattes paralysées. L'opération nécessite de disposer d'un grand nombre de cellules pour la greffe. Obstacle que l'équipe australienne a franchi en mettant en culture, dans leur laboratoire, les cellules nasales prélevées sous anesthésie locale. Chaque patient participant à l'essai fera l'objet d'une batterie de tests afin de vérifier s'il y a une amélioration de leur état. "S'ils retrouvent certaines sensations au niveau des jambes et du siège, cela sera extrême utile pour prévenir les complications de l'alitement. Une amélioration du fonctionnement de la vessie et des intestins ainsi que de la fonction sexuelle représenterait un pas de plus", indique à New Scientist un membre de l'équipe, Tim Geraghty, directeur de l'unité des blessés de la moelle de l'hôpital Princesse Alexandra à Brisbane.
New Scientist :
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99992524
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- Publié dans : Médecine
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