Vivant
Une capsule ingérable pour remplacer les piqures
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs du MIT ont développé une capsule à ingérer qui peut délivrer un médicament directement dans la paroi de l'appareil digestif. Actuellement, de nombreux médicaments ne peuvent être administrés que par injection, notamment ceux composés de grandes protéines, qui seraient décomposées dans l'estomac avant même d'être absorbées si elles étaient prises par voie orale.
Pour surmonter cet obstacle, des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) et du MGH (Massachusetts General Hospital) ont mis au point une gélule contenant une capsule couverte de petites aiguilles capable d'injecter un médicament directement dans la paroi de l'estomac ou des intestins. Comme ces parois ne possèdent pas de récepteurs nociceptifs (transmettant la douleur), le patient ne ressent rien.
Au cours des essais réalisés sur des porcs, l'équipe a constaté que la capsule permettait d'administrer de l'insuline plus efficacement qu'une simple injection sous-cutanée et qu'elle n'avait pas causé d'effets secondaires indésirables ni de lésion des tissus, bien qu'elle ait mis une semaine pour traverser tout l'appareil digestif. Le prototype utilisé pour ces essais est en acrylique et fait 2 centimètres de long pour 1 cm de diamètre. Il inclut un réservoir contenant le médicament et des aiguilles en acier inoxydable de 5 mm de long.
A terme, les chercheurs imaginent d'employer cette capsule pour injecter des anticorps pour traiter les cancers ou des maladies auto-immunes comme l'arthrite ou la maladie de Crohn, mais aussi des vaccins ou de l'ADN recombinant.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Une veste pour prédire les risques cardiaques
Selon l'OMS, il y aurait environ 5 millions de cas de mort subite cardiaque par an dans le monde. Or, 80 % d’entre eux sont dus à des arythmies ventriculaires malignes. Celles-ci se traduisent par ...
Un cœur robotique proche du cœur biologique...
Des scientifiques américains du MIT, Clara Park et Manisha Sing, de l'hôpital pour enfants de Boston, Moosab Y Saeeb et de la Clinique Cleveland, Cristopher T Nguyen, ont créé un cœur biorobotique ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 186
- Publié dans : Médecine
- Partager :