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Des candidats à un examen identifiés par les veines de la main
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C'est une première en France, des candidats à un concours vont pouvoir être identifiés par le réseau veineux de leur main. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a donné son autorisation, le 18 juin dernier, pour l'usage de cette technique de biométrie dans le cadre du GMAT, un test réputé et très convoité pour accéder aux concours des grandes écoles de commerce.
Le système d'authentification, qui sera placé dans tous les centres d'examen, est basé sur la technologie Fujitsu. A leur entrée dans la salle de test, les candidats (ils sont environ 2 000 tous les ans en France) devront donner une image de leur main en l'approchant d'un capteur infrarouge sans contact. Le faisceau lumineux enregistrera le réseau veineux et en créera un gabarit crypté et unique, correspondant à l'identité du candidat.
A chaque fois qu'il sortira et reviendra dans la salle, celui-ci présentera sa main ; le réseau veineux est « lu » par le système et comparé avec celui préalablement fourni. Les informations ainsi collectées ne servent que le temps du test. L'objectif est clair : lutter contre la fraude et la substitution d'identité entre candidats.
C'est le GMAC (Graduate Management Admission Council ), l'organisme américain qui gère ce test au niveau international, qui est venu voir la Cnil pour lui présenter son projet. « Ils voulaient utiliser les empreintes digitales Nous leur avons alors dit que ce serait impossible en France. Nous leur avons donc suggéré cette technique par les veines de la main », indique-t-on à la Commission.
La Cnil est en effet hostile aux dispositifs de reconnaissance biométrique par les empreintes digitales, jugés trop risqués au regard de la protection de données personnelles. Par nature, les individus laissent en effet leurs empreintes digitales partout, il est donc facile de les récupérer et de les réutiliser à l'insu de la personne, notamment pour usurper son identité ou croiser plusieurs fichiers.
La Cnil privilégie les dispositifs dits «sans trace», dont fait partie la biométrie par le réseau veineux ou le contour de la main. Elle a d'ailleurs déjà autorisé des systèmes d'authentification de ce type, mais jamais pour des examens. Cela dit, elle ne compte pas en faire une règle.
[OINet">c'est le cas depuis 2006 dans d'autres pays, NDLR]. Nous leur avons alors dit que ce serait impossible en France. Nous leur avons donc suggéré cette technique par les veines de la main », indique-t-on à la Commission.
La Cnil est en effet hostile aux dispositifs de reconnaissance biométrique par les empreintes digitales, jugés trop risqués au regard de la protection de données personnelles. Par nature, les individus laissent en effet leurs empreintes digitales partout, il est donc facile de les récupérer et de les réutiliser à l'insu de la personne, notamment pour usurper son identité ou croiser plusieurs fichiers.
La Cnil privilégie les dispositifs dits «sans trace», dont fait partie la biométrie par le réseau veineux ou le contour de la main. Elle a d'ailleurs déjà autorisé des systèmes d'authentification de ce type, mais jamais pour des examens. Cela dit, elle ne compte pas en faire une règle.
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