Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Cancer de la vessie : les conjugués anticorps-médicaments confirment leur efficacité
- Tweeter
-
-
1 avis :
Chaque année dans le monde, on recense environ 549.000 nouveaux cas et 200.000 décès de cancer de la vessie. Selon les résultats de cet essai clinique de phase III, ce nouveau type de médicament, qui permet de cibler la chimiothérapie directement sur les cellules cancéreuses, permet également d’augmenter considérablement la survie des patients atteints de la forme la plus courante de cancer de la vessie. L’essai, mené par une équipe d’oncologues de la Queen Mary University of London, publié dans le new England Journal of Medicine, conclut, avec ce traitement, à une réduction de 30 % du risque de décès chez ces patients atteints d'un cancer de la vessie.
Cette nouvelle classe de médicaments (ADC pour antibody-drug conjugates) fonctionne sur le principe d’un anticorps attaché à un médicament de chimiothérapie. L'anticorps cible et se fixe spécifiquement aux cellules cancéreuses, apportant avec lui l’agent de chimiothérapie, lui permettant d'agir uniquement sur ces cellules cancéreuses et d'ignorer les cellules normales du corps.
L'essai a été mené chez 608 patients dans 19 pays. Les patients adultes atteints d'un cancer urothélial localement avancé ou métastatique avaient été auparavant traités par chimiothérapie à base de platine et par immunothérapie (inhibiteur de PD-1 / L1). L’analyse montre que le risque de décès est réduit de 30 % avec le nouveau médicament vs la chimiothérapie ; le taux de réponse global, soit la proportion de patients ayant une réponse complète ou partielle, s’élève à 40,6 % vs 17,9 % des patients du bras chimio.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Parkinson, démence à corps de Lewy : un examen pourrait indiquer le risque de développer ces maladies
La maladie de Parkinson concernerait 10 millions de personnes dans le monde. Il s’agit de la deuxième maladie neurodégénérative la plus courante après la Maladie d'Alzheimer. La maladie de Parkinson ...
Un virus serait responsable de l'apparition du diabète de type 1
En France, 10 % des diabétiques sont touchés par un diabète de type 1. Chez ces patients, une production insuffisante d’insuline entraîne une élévation prolongée de la concentration de glucose dans ...
Maladie de Charcot : les effets inattendus des ultrasons
La sclérose latérale amyotrophique provoque en effet la dégénérescence progressive des motoneurones — les cellules qui contrôlent les muscles volontaires du corps. Situés dans le cortex cérébral et ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :